vendredi 27 avril 2007

Le Comesa compte sur l'Aid for Trade

La huitième réunion des ministres des Finances du Comesa s'est tenue, hier, à l'hôtel La Plantation et s'est concentrée sur l'Aid for Trade, initiative qui vise à aider les pays d'Afrique à intégrer l'économie mondiale.
Pour bénéficier de ces programmes, il va toutefois être nécessaire de développer des approches collectives et cohérentes au sein du Comesa. Des relations bilatérales sont également possibles avec des organisations internationales.
Le ministre mauricien des Finances , Rama Sithanen, a proposé aux participants de favoriser la Banque africaine de développement pour agir comme intermédiaire dans le cadre de l'Aid for Trade. Pour sa part, l'Union européenne dédie un budget annuel de 2 milliards d'euros à des mesures d'assistance tombant sous l'Aid for Trade.
L'Aid for Trade
Forme d'assistance aux pays en voie de développement prônée par plusieurs instances internationales, elle peut prendre diverses formes telles qu'une assistance technique, de la formation, de l'aide au développement et du marketing... entre autres. L'Aid for Trade vise à permettre à ses bénéficiaires de profiter des opportunités économiques et doit aussi aider les pays en voie de développement à peser plus lourds dans le cadre de leurs relations économiques.
L'Express - Maurice, 27 avril 2007

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jeudi 26 avril 2007

La RDC bénéficie de l'appui du Comesa

La RD Congo la République démocratique du Congo vient de bénéficier de l'appui de quelques projets inscrits dans le programme quinquennal du Comesa.
Ces projets concernent principalement l'aviation civile, les routes, les chemins de fer, la météorologie, le transport par voie d'eau intérieure, le corridor nord et ses plates-formes intermodales.
Pour la République démocratique du Congo, les résultats obtenus sont encourageants. La vice-ministre des Transports, Laure Kawanda, a souligné l'importance géostratégique de la RDC, dont la position au centre de l'Afrique, en fait un pays charnière appelé à faciliter les communications et le commerce entre le Nord et le Sud ainsi qu'entre l'Est et l'Ouest du continent.

Le Potentiel - RD Congo, 25 avril 2007

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mardi 24 avril 2007

e-Comesa #96 - Les ministres du Comesa adoptent des projets prioritaires dans le développement des infrastructures

Les autres titres abordés dans ce numéro :
- La configuration AfOA des APE : "Ensemble, nous serons forts, divisés, nous échouerons"
- L'Ouganda engagé au sein du Comesa
- Paix et sécurité : la situation du Comesa s'améliore
- ...

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Promouvoir le rôle des femmes

L'ouverture d'une antenne de la FemCom a été au cœur des discussions lors de l'atelier organisé par le ministère du Commerce et auquel a participé le représentant du secrétaire général du Comesa.
Cet atelier, qui intervient dans le cadre de la 22e réunion du comité du commerce et des douanes du Comesa, a été animé par Mme Katerina Chouaiya, responsable de la "cellule du Genre" du Comesa et devait permettre aux opératrices économiques de mieux comprendre les mécanismes, les objectifs et les avantages de la FemCom.
Il était enfin prévu, à l'issue des travaux de cette réunion, l'inauguration officielle du bureau de la FemCom à Djibouti, lequel regroupera toutes les associations nationales des femmes d'affaires quels que soient les secteurs considérés. A signaler que Djibouti et deux autres pays sont en lice pour abriter le siège de la FemCom.
Ayant pour mission de faciliter l'accès des femmes aux activités économiques, la FemCom est une structure au service de l'intégration de la femme dans la sphère économique et sociale. Elle a pour objectif de contribuer au développement des pays membres du Comesa par la promotion des activités des femmes en les faisant participer à des plateformes commerciales et des ateliers de plaidoyer censés leur permettre de mieux s'organiser. La FemCom doit aussi intervenir pour assurer une somme minimum et des facilités techniques, ainsi que les formalités de création d'entreprises aux femmes qui débutent dans les activités commerciales.
La Nation - Djibouti, 23 avril 2007

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vendredi 20 avril 2007

e-Comesa #95 - Le Conseil des Ministres trouve un accord sur la structure du tarif extérieur commun

Les autres titres abordés dans ce numéro :
- la 3e African Dairy Conference (16-18 mai à Lusaka)
- Madagascar ratifie le Schéma régional de garantie douanière
- les femmes d'affaires invitées à investir dans des produits à haute valeur ajoutée
- la Banque mondiale approuve un budget de 164 millions USD pour un projet régional de télécommunications

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Une antenne du FemCom à Djibouti ?

Djibouti pourrait abriter une antenne du FemCom, cette structure du Comesa regroupant les femmes d'affaires des pays membres.
Les atouts de Djibouti ne sont pas négligeables et pourraient peser dans la décision qu'auront à prendre les responsables de la section genre du Comesa. Jusqu'à présent, c'est l'Union nationale des femmes de Djibouti (UNFD) qui a représenté Djibouti en tant qu'ONG dans le conseil d'administration du FemCom.
Le FemCom a pour objectif d'améliorer la situation économique des pays du Comesa par la promotion des activités des femmes en les faisant participer à des plateformes commerciales et des ateliers de plaidoyer censés permettre aux femmes de se projeter dans l'ensemble Comesa.

La Nation - Djibouti, 19 avril 2007

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Vers une harmonisation des normes

L'absence d'harmonisation des standards entre le Comesa et la Communauté d'Afrique de l'est (CAE) a empêché la libre circulation du maïs entre les régions excédentaires et déficitaires.
La fiabilité d'un marché repose en grande partie sur des standards harmonisés en matière sanitaire et phyto-sanitaire. Si le Comesa et la CAE ont développé des normes communes, quelques points de différence subsistent. Des travaux sont néanmoins en cours pour rationnaliser les procédures et aboutir à une norme régionale. C'est ce qu'a déclaré Erastus Mwencha, lors du 2e Sommet africain pour le commerce des céréales, qui s'est tenu à Nairobi.


The Nation - Kenya, 19 avril 2007

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jeudi 19 avril 2007

Les exportations chinoises en Erythrée s'élèvent à 37,7 millions USD

Les exportations de la Chine vers l'Erythrée ont progressé de 369% pour atteindre 37,7 millions USD en 2006 selon les autorités chinoises. Cette hausse est la plus importante parmi les pays du Comesa.

Dans un effort d'amplifier sa croissance économique rapide, la Chine a accordé des prêts à faible taux, des réductions de créance et d'autres incitations économiques à des économies faiblement développées mais riches en ressources. L'année dernière, la Chine a accordé un prêt de 23 millions pour développer des systèmes de télécommunications et en janvier, le ministre des Affaires étrangères Li Zhaoxing a partiellement effacé la dette de l'Erythrée.
Malgré une croissance rapide après l'indépendance du pays en 1993, Erythrée a connu une sombre période de guerre civile avec l'Ethiopie (1998-2000). Pour les analystes, le pays compte sur des opérations minières (or et autres minerais), prévues en 2008, pour rétablir la situation économique du pays.
Dans le commerce entre la Chine et les pays du Comesa, Erythrée est passé du 18e au au 15e rang.

Sudan Tribune - Soudan, 17 avril 2007


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mardi 17 avril 2007

Se positionner sur l'agriculture biologique

L'Afrique dispose d'un réel avantage concurrentiel en matière de produits biologiques et doit se positionner pour atteindre des marchés étrangers, selon un expert.

La plupart des produits agricoles africains sont biologiques, souvent plus par défaut que par conception. En effet, la plupart des fermiers n'ont pas accès aux pesticides qui sont chers, aux engrais artificiels et à l'engrais traité employés par dles agriculteurs des économies développées.
Avec un marché du produit bio de 440 milliards USD et en pleine expansion, les pays du Comesa ont été invités à relever le défi par Jeff Stein, le président de l'African Organic Food and Fiber Initiative (AOFFI), lors de la réunion du CAADP à Kigali fin mars.
Il a brossé les grands traits d'une production bio en Afrique : l'obligation d'une certification, l'emploi de bonnes pratiques agricoles, la nécessité d'améliorer le packaging des produits, la mise en place d'une traçabilité et enfin, le consentement à payer du consommateur (qui compense les faibles quantités produites).
Par exemple, l'année dernière, le café Bourbon du Rwanda a rapporté au pays 6 millions USD.

East African Business Week - Ouganda, 16 avril 2007

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L'état d'avancement du processus d'intégration

Djibouti préside aux destinées des pays membres du Comesa suite au 11e sommet que la capitale a abrité en novembre dernier. C'est à ce titre que le ministre djiboutien du Commerce et de l'industrie a présidé la réunion du Bureau du conseil du Comesa, le 11 avril dernier à Lusaka (Zambie).
Rifki Abdoulkader Bamakhrama, ses pairs de la région et les experts du Secrétariat général ont dû s'accorder sur les sujets majeurs qui seront à l'ordre du jour du prochain sommet des chefs d'Etats et de gouvernements du Comesa, prévu du 22 au 23 mai 2007 à Nairobi.
Ils ont également abordé divers points, entre autres, l'état d'avancement du processus d'intégration du Comesa (zone de libre échange et union douanière), la mise en œuvre des instruments juridiques du Comesa (Fonds du Comesa et le protocole de la libre circulation des personnes), l'évolution des négociations des accords de partenariat économique (APE), des questions administratives et budgétaires en préparation du sommet 2007 et de l'exécution du budget 2007 du Secrétariat du Comesa.

La Nation - Djibouti, 16 avril 2007

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vendredi 13 avril 2007

La SADC et le Comesa invités à appliquer les protocoles commerciaux

La SADC et le Comesa ont été invités à mettre en application les protocoles commerciaux afin d'augmenter le commerce frontalier.
Une association zambienne, la Cross-border Traders Association (CBTA), a invité les gouvernements de la SADC et du Comesa à prendre des mesures en faveur de ces marchés régionaux africains. Elle déplore en effet que certains protocoles pourtant signés, ne soient pas mis en oeuvre. Certains commerçants sont par exemple, toujours confrontés à des difficultés avec les douanes de certains pays membres du Comesa ayant adhéré à la zone de libre échange.
La CBTA espère que les barrières commerciales finiront par être levées sachant que les deux organisations régionales prônent, à terme, une intégration régionale.
Par ailleurs, la crise économique que connaît le Zimbabwe (membre de la SADC et du Comesa) depuis quelques années, pèse sur le commerce frontalier, la faiblesse du dollar zimbabwéen affectant les transactions en devises.

BuaNews - Afrique du Sud, 11 avril 2007

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Les APE à l'ordre du jour du 12e sommet du Comesa

Les chefs d'Etat et de gouvernement du Comesa se réuniront à Nairobi du 11 au 23 mai pour, entre autres, faire le point sur les avancées en matière de négociations des accords de partenariat économique (APE) avec l'Union européenne.
Ce 12e sommet doit également se concentrer sur le renforcement de la zone de libre-échange (ZLE) et sur l'agenda de l'intégration régionale avec le passage en union douanière.
La communauté des affaires dans la région sera également présente avec l'organisation du Forum des affaires du Comesa, prévu les 18 et 19 mai au Kenya International Conference Center (KICC). Une foire commerciale se tiendra également au KICC du 14 au 20 mai.
The Monitor - Ouganda, 13 avril 2007

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Le Comesa prend des mesures pour faciliter le mouvement transfrontalier des marchandises

Le Comesa a annoncé l'élaboration d'un mécanisme pour veiller à la libre circulation des biens pour le commerce transfrontalier.
Selon les déclarations du secrétaire général du Comesa, Erastus Mwencha, les commerçants transfrontaliers n'auraient pas besoin de fournir aux frontières des certificats d'origine ou autres documents pour des marchandises représentant moins de 500 dollars. Le commerce transfrontalier a en effet souffert dans la région dans la mesure où les marchandises ne peuvent être transportées sans vérification de leur origine.
Les pays membres travaillent également à un mécanisme qui permettrait de supprimer des exigences comme les visas nécessaires aux commerçants pour passer les frontières entre pays membres. Un tel mécanisme nécessiterait toutefois que la région compile une base de données sur tous les négociants pour pouvoir vérifier que seuls les véritables commerçants bénéficient de ce service.

Xinhua, 13 avril 2007

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Le Rwanda s'engage pour le développement agricole

Un engagement mutuel entre le gouvernement rwandais, l’Union africaine, le Nepad, le Comesa et les partenaires du développement vis-à-vis de l’agenda du Programme détaillé du développement agricole pour l’Afrique du Nepad (PDDAA), a été adopté à Kigali, au Rwanda, le 31 mars 2007.
Environ 300 experts agricoles et décideurs politiques, partenaires du Comesa, partenaires du développement, représentants des organisations internationales, Union africaine et Nepad se sont rencontrés à Kigali du 29 au 31 mars à l’occasion d’une table ronde sur le PDDAA.
Le Rwanda est le premier pays à organiser une table ronde PDDAA parmi les six pays de la phase 1 – Rwanda, Éthiopie, Kenya, Malawi, Ouganda et Zambie, sélectionnés par le Comesa afin d’accélérer la mise en œuvre du PDDAA dans la région à travers des tables rondes.
L’objectif ultime du processus du PDDAA au Rwanda est de contribuer à la définition d’un cadre de travail cohérent et à long terme pour guider la planification et la mise en œuvre de la Stratégie de développement économique et de réduction de la pauvreté et du Plan stratégique pour la transformation agricole, actuels et futurs, afin de réaliser la vision du Rwanda pour 2020.

Africa Time, 11 avril 2007

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mardi 10 avril 2007

e-Comesa #94 - Le Malawi en passe d'atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement

Les autres titres abordés dans ce numéro :

- Un accord de près de 4 millions USD signé entre le Comesa et l'USAID
- Le projet de canal Shire-Zambezi bientôt une réalité
- Le secrétaire général en appelle à la communauté des affaires
- ...

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Avenir sombre pour l'industrie sucrière

Alors que la fin du moratoire du Comesa approche, les questions sur la survie de l'industrie sucrière locale se font de plus en plus nombreuses. Les parties prenantes s'insurgent contre les comportements abusifs de certains Etats membres sur la question des règles d'origines.
L'industrie locale doit faire face à la concurrence des pays du Comesa, qui innonde le marché avec du sucre meilleur marché produit hors de la région. L'Egypte est notamment pointée du doigt : le sucre qu'elle produit est en fait originaire du Brésil et reconditionné dans le pays.
Les acteurs de la filière pronent une reconduction de la dérogation du Comesa pour quatre nouvelles années, ce qui devrait protéger l'industrie locale des importations et lui laisser le temps de se structurer afin d'être compétitive.

The East African Standard - Kenya, 5 avril 2007

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Promouvoir le tourisme à travers le 12e sommet du Comesa

Le Kenya Wildlife Service (KWS) fera visiter aux diplomates du Comesa les principaux sites touristiques de la région, en amont du 12e sommet des Chefs d'Etat qui se tiendra le mois prochain à Nairobi, du 11 au 23 mai.
L'objectif est de les convaincre d'inclure dans le programme de leurs délégations, des visites de parcs nationaux et de réserves pendant ce sommet.
Le KWS travaille actuellement à faire du tourisme un secteur clé à l'export dans la région du Comesa, après le thé et le café.

KBC - Kenya, 6 avril 2007

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vendredi 6 avril 2007

S'ouvrir aux partenaires économiques

Extrait d'une interview de Juvence Ramasy, doctorant chercheur en sciences politiques, IEP de Toulouse, à propos de l'introduction de l'anglais comme langue officielle à Madagascar.

Dans un des pays les plus pauvres du monde, n’y a-t-il pas de problèmes plus urgents à régler que celui de la langue officielle ?
C’est un des défis que tente de relever l’actuel gouvernement, conformément au plan d’action pour Madagascar qui prévoit de mener l’île sur la voie d’un développement rapide et durable d’ici à 2012. Or, au niveau géopolitique, Madagascar appartient à différents ensembles régionaux dans lesquels l’anglais est la langue officielle. C’est notamment le cas de la SADC et du Comesa. L’anglais apparaît donc comme une manière de s’ouvrir à d’autres partenaires économiques en Afrique australe.

Le Figaro - France, 5 avril 2007

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jeudi 5 avril 2007

Le retour au Comesa n'est pas envisagé, selon les autorités tanzaniennes

Brasil Mramba, ministre du Commerce et de l'industrie a déclaré à la presse tanzanienne que rejoindre le Comesa ne procurerait pas d'avantages immédiats au pays.
"Nous n'avons pas de stratégie pour rejoindre le Comesa. Pour ma part, je n'y pense même pas" a-t-il déclaré devant la Commission parlementaire pour le Commerce et l'industrie, évoquant au passage, la hausse du commerce entre la Tanzanie et le Comesa, alors même que le pays n'en fait plus partie (de 80 à 403 millions USD entre 2000 et 2005).
La problématique du choix SADC - Comesa
Indépendamment des coûts inhérents à la double appartenance au Comesa et à la SADC, la Tanzanie estime que le fonctionnement du Comesa est similaire à celui de la SADC dont elle est membre fondateur. Par ailleurs, la Tanzanie, le Kenya et l'Ouganda forment l'East African Community (EAC). Le Kenya et l'Ouganda sont également membres du Comesa, mais ne font pas partie de la SADC. Pour la critique, la SADC est très souvent dominée par la toute puissance de l'Afrique du Sud.
Pour rappel, du temps de l'apartheid, l'Afrique du Sud était considéré comme un pays ennemi, alors qu'il est devenu aujourd'hui l'un des principaux partenaires commerciaux de la Tanzanie.

Daily News - Tanzanie, 3 avril 2007

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EN SAVOIR PLUS
Tanzania: Country Can't Tell Which Trade Bloc to Dump

La Banque de la Zep de retour au Burundi

La Banque de la Zone d'échanges préférentiel (Zep), contrainte de poursuivre ses activités à Nairobi au Kenya en 1994 suite à la crise qui secouait le Burundi où se trouvait son siège, vient d'être rapatriée.
S'exprimant au cours des cérémonies marquant la réouverture des portes de cette banque à Bujumbura, le 30 mars 2007, le deuxième Vice-président de la République, M. Gabriel Ntisezerana a souligné l'importance de l'événement, car "le pays hôte en profite beaucoup et c'est le développement lui-même qui s'installe dans le pays".
Pour rappel, les Chefs d'État et de gouvernement avaient décidé du retour à Bujumbura de cette institution financière avant le 31 mars 2007. C'était au cours du 11e sommet du Comesa, à Djibouti du 15 au 16 novembre 2006.

Burundi Réalités - Burundi, 3 avril 2007

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mardi 3 avril 2007

e-Comesa #93 - Le Programme agricole africain, un moyen d'atteindre l'OMD de réduction de la pauvreté

Les autres titres abordés dans ce numéro :

- Les APE : outil de développement ou libre commerce ?
- La réunion TIC du Comesa à Lilongwe
- La Zambie négocie les normes pour l'industrie laitière
- ...

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dimanche 1 avril 2007

Une nouvelle stratégie pour promouvoir les exportations

Le gouvernement ougandais devrait lancer la Stratégie des exportations nationales au début du mois de juin afin de garantir l'augmentation des revenus engendrés par les exportations ougandaises.
Le gouvernement a travaillé en partenariat avec le secteur privé pour mettre en place cette stratégie, qui devrait permettre au secteur des exportations ougandaises de devenir plus agressif et de répondre à l'environnement changeant à grande allure du marché mondial.
Actuellement, les revenus des exportations des matières premières ougandaises s'élèvent à 814 millions de dollars américains et l'ensemble des exportations représente 1,01 milliard de dollars, presque dix fois moins que la facture des importations.
Plusieurs exportateurs ont déclaré que le coût de l'énergie peu fiable, le manque de lignes de chemin de fer reliant l'Ouganda à Mombasa (côte du Kenya), les coûts élevés du fret et des banques, demeurent les problèmes principaux les empêchant d'être compétitif sur le marché.
Les exportateurs ont également critiqué le retard pris par l'Ouganda pour entrer dans la zone de libre échange du Comesa, soulignant que cela avait empêché leurs produits d'être compétitifs dans la région étant donné leurs prix considérés comme élevés.

Xinhua, 29 mars 2007

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Des perspectives optimistes

L'activité économique au cours des trois premiers trimestres de l'année écoulée s'est traduite par des résultats positifs: une croissance de 4,5%, portée par les secteurs primaire et tertiaire.
Les investissements injectés dans ces deux secteurs, le désengagement accéléré de l'Etat en matière de gestion des établissements publics et la création de la zone franche du port de Doralé laissent présager une croissance soutenue pour les années qui viennent : +5,3% en 2007, +5,71% en 2008, +7% en 2009.
Les investissements dans le secteur privé devraient représenter 25,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2007. Ils varieraient respectivement de 26,7% à 31,6% du PIB les deux années suivantes. La part des exportations des biens et services dans le PIB s'élèverait à 58% en 2007 contre 40% l'année écoulée. Elle serait de 66% en 2008. Elle passerait à 76% du PIB en 2009. Ces perspectives à court terme ont de quoi rendre optimiste tout décideur politique et économique. Elles confortent le gouvernement dans sa volonté de faire de Djibouti une plate forme commerciale et de services au sein du bloc Comesa.

La Nation - DJibouti, 29 mars 2007

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