lundi 29 janvier 2007

Assurer la compétitivité des produits manufacturés

L'association des fabricants du Kenya (Kenya Association of Manufcaturers - KAM) s'est engagée à s'assurer que les produits fabriqués localement restent concurrentiels dans le commerce mondial.

Le Président Steven KAM par Smith de KAM continuera à s'ajuster sur de nouvelles réalités d'opérer dans une économie libéralisée, tout en maintenant sa poignée sur la qualité.
"Par le passé, le secteur de la fabrication a été associé aux politiques protectionnistes. Ceci a changé et nous devons être prêts à faire face à ce changement", selon Steven Smith, le président de la KAM.
Avec l’émergence de nouveaux blocs commerciaux au cours de ces 10 dernières années, tels que le Comesa et la Communauté de l’Afrique de l’Est, de nouveaux marchés sont apparus (avec notamment la politique d’harmonisation du commerce du Comesa), rendant nécessaire une nouvelle approche des affaires.
Pour Betty Maina, directrice générale de KAM, la compétitivité sera élevée si le Kenya augmente le volume des échanges et attire davantage de d’investissements directs tout en retrouvant la confiance des épargnants.
Dans le récent rapport de la Banque mondiale intitulé Doing Business Survey, le Kenya se classe 83e, loin derrière l'Afrique du Sud (29e) dans un rapport comparant 175 pays, Singapour étant la destination la plus propice aux affaires tandis que la République démocratique du Congo pointe à la dernière place du classement.

Kenya Times Newspaper – Kenya, 28 janvier 2007

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"Doing business" de la Banque mondiale
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L'Union africaine s'apprête à lancer ses propres institutions financières

L'opérationnalisation des futures institutions financières de l'Union africaine (UA) est maintenant au centre de l'attention de la Commission de l'UA, d'après un rapport officiel présenté au Conseil exécutif de l'organisation (la réunion des ministres des Affaires étrangères), à Addis-Abeba.
Avec cette décision, chacune des trois institutions financières majeures de l'Union a maintenant son siège désigné. Le Nigeria a été choisi pour accueillir la future Banque centrale continentale à Abuja, tandis que la Libye doit abriter la Banque africaine d'investissement (AIB) à Tripoli et le Cameroun hébergera le siège du Fonds monétaire africain (AMF) à Yaoundé.
En vue d'assurer une large appropriation de sa stratégie d'accélération de la création des trois institutions, la Commission de l'UA consulte différents partenaires, dont l'Association des banques centrales africaines, le Marché commun pour l'Afrique orientale et australe (Comesa) et l'Institut monétaire ouest-africain (WAMI). D'autres consultations sont prévues en 2007 avec plus de partenaires, dont les communautés économiques régionales, indique le rapport.

Pana Press, 28 janvier 2007

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Une délégation du Comesa en visite aux Etats-Unis

Une délégation du Comesa se rendra le mois prochain aux Etats-Unis pour promouvoir le projet pour le développement agricole en Afrique (Comprehensive Africa agricultural development project - CAADP).

Cette délégation, composée d’acteurs de l’agrobusiness, sera conduite par le secrétaire général du Comesa Erastus Mwencha et le secrétaire permanent au ministère de l'Agriculture en Ouganda, David Gabindadde-Musoke. Cette mission fait partie des efforts de promotion de l’investissement dans le secteur du Comesa, dans le cadre du CAADP.
Pour le conseiller senior pour l’Agriculture au secrétariat du Comesa, Cris Muyunda, cette mission est très importante car elle permettra en plus, de renforcer les relations entre le Comesa et le gouvernement des Etats-Unis.
La délégation du Comesa rencontrera, entre autres, l’US Exim Bank, l’Overseas Private Investment Corporation et le Corporate Council on Africa.
Une délégation du Comesa se rendra le mois prochain aux Etats-Unis pour promouvoir le projet pour le développement agricole en Afrique (Comprehensive Africa agricultural development project - CAADP).
Cette délégation, composée d’acteurs de l’agrobusiness, sera conduite par le secrétaire général du Comesa Erastus Mwencha et le secrétaire permanent au ministère de l'Agriculture en Ouganda, David Gabindadde-Musoke. Cette mission fait partie des efforts de promotion de l’investissement dans le secteur du Comesa, dans le cadre du CAADP.
Pour le conseiller senior pour l’Agriculture au secrétariat du Comesa, Cris Muyunda, cette mission est très importante car elle permettra en plus, de renforcer les relations entre le Comesa et le gouvernement des Etats-Unis.
La délégation du Comesa rencontrera, entre autres, l’US Exim Bank, l’Overseas Private Investment Corporation et le Corporate Council on Africa.

Xinhua, 28 janvier 2007

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dimanche 28 janvier 2007

A la recherche d'investisseurs étrangers

Harison Randriarimanana, nouveau ministre de l’Economie du Plan, du Développement du secteur privé et du Commerce aura pour entre autres comme missions d’activer le processus de développement dans le cadre du Madagascar Action Plan.
"Il n'y aura pas un développement économique si le développement rural va mal et le développement rural ne peut pas être effectif sans la promotion du secteur privé et de l'agro-industrie de transformation", souligne le ministre Randriarimanana, avant d’ajouter qu’on n’a pas besoin d’augmenter la productivité agricole si les débouchés ne sont pas assurés ou si les industries de transformation n’existent pas. "Il faut donc profiter de l'intégration de Madagascar dans les organisations régionales comme la SADC, le Comesa, la COI afin d’écouler nos produits", a-t-il expliqué. Pour ce faire, le partenariat avec le secteur privé est de mise. Par ailleurs, le ministre Randriarimanana a insisté sur le fait que la mission de son département consiste également à augmenter le nombre des investisseurs étrangers à Madagascar.

Madagascar Tribune – Madagascar, 27 janvier 2007
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samedi 27 janvier 2007

Le projet de TVA renvoyé aux calendes grecques

La Direction générale des impôts (DGI) a promis d'introduire la RDC à l'heure de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dès 2007. Il n'en sera pas le cas, car la DGI vient d'avouer son incapacité à se doter des moyens nécessaires pour contourner la complexité qui entoure cette forme d'impôt.
Elle a été l'une des promesses inscrites sur la liste des réformes prévues dans le cadre de la redynamisation de l'administration fiscale congolaise. O
Après plus de trois ans d’attente, il faudra encore patienter avant que l'impôt sur le chiffre d'affaires (ICA) ne soit remplacé par la TVA, la DGI évoquant la complexité de cet impôt, et donc la difficulté pour l'Etat congolais de réunir toutes les conditions pour en garantir le rendement.
Or, suivant toutes les estimations et les accords internationaux souscrits par l'Etat congolais, c'est en 2007 que la RDC devait lancer sur son territoire la mise en oeuvre de la TVA. Actuellement, tout porte à croire que, le gouvernement ne sera pas prêt à honorer cette échéance. Il y a donc en corollaire, une réflexion à mener dans le pays pour que la RDC ne soit pas surprise lors de la mise en oeuvre des accords internationaux qui doivent la lier dès cette année. Il s'agit, à titre illustratif, de ceux souscrits dans le cadre du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (Comesa), de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), de l'accord de Cotonou signé entre les pays ACP et l'Union européenne, etc.

Le Potentiel – RD Congo, 26 janvier 2007

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vendredi 26 janvier 2007

Ce sera la SADC ou le Comesa

Un rapport sur la double appartenance de la Zambie à la SADC et au Comesa sera rendu en en mars cette année.
Pour le secrétaire au Commerce, Davison Chilipamushi, le gouvernement prendra sa décision finale en fonction des bénéfices réels que le pays pourra tirer de son appartenance à l’une des deux organisations régionales.
Actuellement, la Zambie est à la fois membre de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC), qui regroupe 14 membres et du Marché commun pour l'Afrique australe et orientale (Comesa) qui compte 20 membres. Or les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ne permettent pas à un pays d'appartenir à deux unions douanières simultanément.
Un consensus devait être atteint dans la mesure où, pour des raisons historiques liées à la lutte pour la libéralisation, l’abandon de la SADC pourrait ne pas être bien perçu. Dans le même temps et selon l’appréciation du secrétaire au Commerce, actuellement la Zambie tire davantage profit de la présence du secrétariat général du Comesa (Lusaka).
Davison Chilipamushi a invité le secteur privé à se prononcer sur la question, de sorte que sa position puisse être prise en compte au moment de la décision finale par le gouvernement.

ZNBC Televisions - Zambie, 25 janvier 2007

samedi 20 janvier 2007

Le Comesa salue les efforts de la Russie

Le secrétaire général du Comesa, Erastus Mwencha a rendu hommage à la Russie pour son appui continu au groupement régional et à l’Afrique d’une façon générale, lorsque l'ambassadeur russe en Zambie, Anvar Azimor, a présenté ses lettres de créances au Comesa en tant que nouveau représentant spécial russe auprès du Comesa à Lusaka.

Il a souligné le rôle que la Russie a joué dans la lutte contre la pauvreté en Afrique en épongeant une bonne partie de la dette et en apportant son soutien pour l’accomplissement des objectifs du NEPAD.
M. Mwencha a également précisé que la coopération entre la Russie et le Comesa devrait bénéficier à tous les Etats membres, en ouvrant des champs de coopération variés notamment dans le commerce, l’industrie et les technologies. Anvar Azimor a précisé pour sa part, que son accréditation auprès du Comesa devait servir à établir et renforcer cette coopération entre la Russie et les Etats membres du Comesa.

ZNBC Television – Zambie, 19 janvier 2007

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mardi 16 janvier 2007

L'Assemblée examine le protocole relatif à la mise en place du Fonds du Comesa

Les présidents des différentes commissions de l'Assemblée nationale se sont réunis en présence du président Arnaoud, du Premier ministre Dileita Mohamed et du ministre de l'Habitat qui est en charge des relations avec le Parlement.
Au cours de cette réunion, les présidents des commissions parlementaires devaient examiner deux projets de loi, dont celui portant ratification du protocole relatif à la mise en place d'un Fonds du Comesa.
Le Fonds du Comesa a pour objectif de fournir des subventions ou des prêts en vue du financement d'activités de recherche et de développement favorisant l'intégration régionale, de faciliter la mobilisation de ressources financières en faveur des Etats membres et de promouvoir l'intégration régionale par des projets de développement dans les pays du Comesa.
Le projet de loi sera, après adoption par les présidents, soumis respectivement à la commission des Affaires étrangères et à celle de la législation et l'administration.

La Nation, Djibouti – 15 janvier 2007

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lundi 15 janvier 2007

L'intégration régionale pas à pas

Extraits d’une interview de Julien Radanoara qui présente sa vision de la stratégie de Madagascar en matière intégration régionale.

Julien Radanoara, ancien ministre malgache de la Fonction publique et professeur de droit international économique analyse les obstacles et les avantages de l'intégration régionale pour Madagascar. Il suggère une approche prudente pour s'ancrer dans les immenses marchés du Comesa et de la SADC.

SYFIA International : Madagascar fait partie de la zone de libre échange du Comesa (Marché Commun de l'Afrique Orientale et Australe) depuis 2000 et est membre de la SADC (Communauté de Développement de l'Afrique Australe) depuis 2005. L'intégration régionale est-elle inévitable pour notre pays
Julien Radanoara : Oui et non à la fois. Oui, car des bailleurs de fonds comme l'Union européenne conditionnent l'aide à la mise en place de structures régionales. L'intégration régionale est un des éléments clés de l'Accord de Cotonou. Les APE (Accords de partenariat économique) prévoient la mise en place de zones de libre échange à partir de 2008 entre l'UE et les regroupements régionaux dans les pays ACP. Six régions ont déjà négocié et doivent commencer à mettre en place ces zones de libre échange, dont le Comesa et la SADC.

Quels sont les points forts et les points faibles de ces appartenances ?
Nous avons une large gamme de produits commercialisables auprès des pays voisins. Nous pouvons exporter des fruits et légumes (d'une valeur de 20 millions de dollars par an), des fruits de mer (10 millions de dollars), d'autres produits agricoles et du textile. Si nous pouvons bien sûr satisfaire aux normes de qualité exigées par les consommateurs des pays voisins.
Nos points faibles : les opérateurs malgaches ne sont pas encore préparés à affronter la concurrence. La plupart sont timorés et ignorent même l'existence de ces vastes marchés régionaux de 200 à 300 millions d'habitants. Leurs produits manufacturés ne sont pas non plus aux normes.

Quelles seraient, selon vous, les stratégies à adopter pour mieux intégrer ces marchés ?
Il faut d'abord bien préparer les opérateurs locaux aux modes de production exigés par la modernisation, en adoptant les normes et la qualité des produits attendues par nos clients. Madagascar devrait se donner 5 ans pour cela. Nous devons suspendre temporairement notre adhésion à ces instances comme l'ont fait certains pays. Suspension ne veut pas dire retrait, mais il faut prendre un certain recul pour mieux rebondir.
Actuellement, au sein du Comesa, nous en sommes au stade de la zone de libre échange du Comesa. En 2010, Madagascar est censé s'impliquer dans le marché commun et aux stades suivants à l'union monétaire, économique et commerciale. Soulignons que notre pays ne représente que 1% des échanges intra-Comesa contre 3% pour l'île Maurice et 40 à 50% pour l'Egypte.

La double appartenance au Comesa et à la SADC est-elle souhaitable ?
Non, à la longue, nous serons amenés à choisir entre les deux. Plus logiquement, il faut fusionner les deux organismes car les membres de ces structures sont sensiblement les mêmes. Finalement, l'adhésion à ces deux structures est une perte de temps et d'argent.
Entre Comesa et SADC
Tôt ou tard Madagascar devra choisir entre ces deux structures régionales. Le président malgache ne cache pas sa préférence pour la SADC. C'est d'ailleurs sous son premier mandat que la Grande Île est devenue membre à part entière de cette instance régionale. Marc Ravalomanana souhaite dynamiser les relations avec les pays membres notamment l'Afrique du Sud.
Syfia international, 12 janvier 2007

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Le Kenya se prépare à accueillir le 12e sommet du Comesa

Les préparatifs sont en cours dans la capitale kenyane Nairobi en vue de la tenue du douzième sommet du Comesa les 17 et 18 mai prochains.

D’autres organes politiques se réuniront du 8 au 12 mai, en prélude au sommet avec des techniciens et des experts spécialisés dans divers domaines. Ils auront la charge qui de préparer les dossiers appelés à figurer au menu de la réunion du Conseil des ministres, programmé le 14-15 mai.
La réunion des ministres des Affaires étrangères se tiendra le 16 mai, tandis que le conseil des Ministres soumettra ses rapports aux chefs d’Etat et de gouvernement pour examen et décisions.
La table ronde des premières Dames du Comesa se tiendra en marge du sommet, tandis que le quatrième forum des Affaires se déroulera juste avant le sommet des chefs d’Etat.
En sa qualité d’hôte, le président kenyan Mwai Kibaki devrait être élu président du Comesa pour succéder à son homologue djiboutien Ismaël Omar Guelleh.
Les avancées sur l’union douanière du Comesa devraient figurer en bonne place dans l'ordre du jour du sommet.

Angola Press – Angola, 14 janvier 2007

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vendredi 12 janvier 2007

Un partenariat prometteur

Un juste retour des choses. C’est en ces termes que le président Ismaïl Omar Guelleh a évoqué le retour à Bujumbura de la Banque du Comesa attendu par les Burundais et auquel le Président entend contribuer sous sa présidence.
Le chef de l’Etat et président en exercice du Comesa, qui s’adressait au nouvel ambassadeur du Burundi, Augustin Nsanze, venu lui remettre hier ses lettres de créance, s’est réjoui de la ratification par le gouvernement burundais du fond Comesa, ce qui, aux yeux du Président Ismaïl Omar Guelleh, apparait comme la preuve de l’engagement concret du chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza.

La Nation – Djibouti, 11 janvier 2007

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La ratification du projet de loi par le Sénat du Burundi
Bujumbura caresse les espoirs de rapatrier la banque de la ZEP

jeudi 11 janvier 2007

Plus de 170 millions en provenance du Comesa

Les membres du Comesa ont investi dans 40 projets, pour un montant de 172.804.000 USD selon le Dr Maggie Kigozi, directeur de l’Uganda Investment Authority.
Ces investissements proviennent essentiellement de six pays : Kenya (32 projets pour un montant de 147 millions USD), Maurice, le Soudan, Erythrée et l'Ethiopie.
"Nous sommes à la recherche de plus d'investisseurs : Angola, Egypte, Madagascar, Burundi, Malawi, Swaziland, Comores, République démocratique du Congo, Rwanda, Zambie et Djibouti" précise Dr. Maggie Kigozi.
Le bureau pour les statistiques en Ouganda (Uganda Bureau of Statistics) précise pour sa part que le commerce entre l'Ouganda et les Etats du Comesa a doublé ces cinq dernières années.
Les plus grands marchés d'exportation de l'Ouganda sont le Kenya et la République démocratique du Congo avec un commerce passé en valeur de accroissant de 9 millions USD à 60 millions USD.

New Vision – Ouganda, 10 janvier 2007

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Uganda Investment Authority
Uganda Bureau of Statistics

mardi 9 janvier 2007

Le BOI mise sur le village industriel de Riche-Terre

La nouvelle stratégie du Board of Investment (BoI) pour 2007 a été approuvée. Il s’agit d’attirer les industriels chinois pour s’implanter dans le village industriel à Riche-Terre. Le BoI vise aussi les multinationales américaines et canadiennes.
Le Board of Investment (BoI), organisme responsable de la promotion des investissements étrangers à Maurice, a peaufiné sa stratégie pour 2007 : remplir le village industriel chinois intégré de Riche-Terre qui pourrait créer environ 10.000 emplois et attirer vers Maurice des multinationales américaines et canadiennes dans les nouvelles technologies, la recherche et le développement ainsi que les départements de facturation des grosses compagnies de téléphonie.
Mais elle comprend également le renforcement de la campagne de promotion sur les marchés traditionnels, à savoir les pays européens et asiatiques, dont l’Inde et Singapour.
"Nous serons très présents en Chine dans un but très précis.[…]. Notre priorité sera d’attirer des investisseurs chinois pour s’implanter dans ce village qui sera utilisé comme plate-forme pour pénétrer le marché africain et le reste du monde", explique Raju Jaddoo, directeur exécutif du BoI
Des sociétés et entreprises chinoises s’y implanteront pour opérer dans divers secteurs : textile, technologie de l’information et de la communication, fabrication de produits d’électroménager, et ingénierie légère notamment. Ces produits seront destinés au marché africain à travers les accords de libre-échange obtenus par Maurice avec le continent africain à travers la SADC et le Comesa.

L’Express – Maurice, 6 janvier 2007

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vendredi 5 janvier 2007

"L'idéal auquel nous aspirons consiste à rassembler toute l'Afrique"

Extraits d’une interview de Paul Kagamé qui présente sa vision du Comesa et de son intégration en Afrique.

Dans une interview accordée au journal Fraternité Matin sur l’état des relations entre le Rwanda et la France, le Président Paul Kagamé a abordé la question du Comesa. Il y a présenté sa vision du Comesa et de son rôle d’intégration en Afrique.
Monsieur le Président, il y a un an, vous aviez invité le Président Laurent Gbagbo, un Africain de l'Ouest, au sommet du Comesa, plate-forme d'échanges économiques entre pays de l'Afrique australe. Quelles sont les motivations de cette invitation, pour le moins inattendue? Par ailleurs, j'ai souvenance que lors de ce même sommet, vous aviez présenté le Président Laurent Gbagbo comme un digne fils de l'Afrique. Qu'est-ce qui vous l'a fait dire ?
Le Comesa fait partie du projet d'intégration de l'Afrique qui est en cours et nous sommes heureux de l'existence d'un tel projet qui rassemble des pays africains; et pour le cas d'espèce, l'Afrique Australe et de l'Est. Cependant, l'idéal auquel nous aspirons consiste à rassembler toute l'Afrique ; c'est bien sûr un idéal; nous sommes réalistes et savons bien évidemment que cela va se faire progressivement. Il existe différents groupes sous-régionaux et nous voulons que le Comesa soit l'un de ces groupes. Certains pays ont déjà fait une demande d'adhésion. Je me souviens encore que nous avions demandé au Président Gbagbo d'être notre invité, il avait exprimé en son temps le désir de faire partie ou de collaborer avec le Comesa.
La Libye avait également manifesté le désir d'adhérer au Comesa ; elle est par la suite devenue membre à part entière du Comesa. Nous ne pouvons donc pas refuser ceux qui manifestent le désir d'adhérer au Comesa. Ce qu'il y a lieu de faire, c'est de trouver la bonne formule qui permettra le bon fonctionnement de l'association, étant donné que nous sommes originaires de différentes régions géographiques d'Afrique.
Après notre rencontre et les discussions que nous avons eues, le Président Gbagbo m'est apparu comme un de ces dignes fils d'Afrique qui désire ardemment travailler pour le bien-être de notre continent. Ce que j'ai appris le concernant, et ce que je savais auparavant, et le soutien sans faille que lui voue son peuple sont autant d'éléments qui me confortent dans ma position. Je n'ai donc aucune raison de douter de ce que le Président Gbagbo est cet homme-là qui est au service de son peuple, et partant, de l'Afrique tout entière.

Source : Fraternité Matin – Côte d’Ivoire, 4 janvier 2007

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