samedi 29 septembre 2007

Des mesures radicales pour un secteur sucrier mal en point

Une équipe technique envoyée par le secrétariat du Comesa pour assister le secteur sucrier du Kenya a exposé les conditions impératives en vue d'une extension de la garantie qui protège l'industrie de la concurrence des importations hors taxes.
La première des recommandations porte sur un retrait total de l'Etat dans le contrôle des industries à travers un programme accélére de privatisation qui doit être achevé dans les 12 premires mois qui suivent l'extension.
Le pays doit également fournir des efforts en matière de recherche et développement, avec le
Kenya Sugar Board (KSB) et le Kenya Sugar Research Foundation (Kesref).
Et pour changer le mode opératoire dans le secteur, le Comesa veut que les producteurs de sucre adoptent une nouvelle formule de tarification, utilisant le taux de saccharose plutôt que le tonnage, pour payer les planteurs.
La recommandation la plus radicale porte sur une augmentation progressive des quotas d'importation jusqu'à une libéralisation complète du marché en 2012. Cette mesure a pour but, selon les experts, de confronter progressivement le marché à la concurrence, tout en maintenant un degré de protection durant la période de transition.

Business Daily - Kenya, 28 septembre 2007

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Pourquoi les femmes ne sortent pas du commerce informel

Au Malawi, près d'un quart des ménages sont dirigés par des femmes. L'agriculture est le principal support de l'économie et 80% des Malawites dépendent directement de ce secteur.
Avec en moyenne 6 enfants par ménage, la plupart des femmes se lancent des petites affaires pour compléter leurs revenus, issus principalement de l'agriculture. Comme le commerce se complexifie et se globalise, ces femmes d'affaires du malawi font face à un défi de taille : s'adapter aux changements, d'autant que le taux d'alphabétisation chez les femmes stagne à 44% (contre 72% chez les hommes).
Une étude du Comesa en 2007 a montré que seulement 5% des femmes au Malawi, en Zambie, au Swaziland, en Namibie et au RD Congo, étaient au courant des opportunités dans la région. Par ailleurs elles font face au même problème que constitue leur capacité à se lancer à l'export.
Ces constats sont un appel à la population féminine de la région, selon Mary Malunga, président de la Fédération nationale des associations de femmes du Comesa (Federation of National Associations of Business Women in Comesa - Femcom)
La Femcom se consacre depuis 1993 à la promotion de programmes qui intègrent les femmes au commerce et au développement. Elle travaille actuellement sur un programme de sensibilisation des femmes des pays de la zone de libre-échange sur les marchés à l'export. La Femcom se concentre en particulier sur l'agriculture, la pêche, l'exploitation minière, l'énergie, le transport et la communication. L'organisation s'occupe également des ressources naturelles avec l'objectif d'améliorer les conditions économiques des femmes. Le Comesa a mis en place une politique du genre qui énonce clairement le rôle important des femmes dans les activités régionales. Malgré ces objectifs et cette vision noble du Comesa, les inégalités entre hommes et femmes demeurent un problème majeur qui affecte l'intégration régionale.
Inter Press Service, 28 septembre 2007

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Le Kenya se tourne vers le Comesa

Le Comesa pourrait s'avérer être déterminant pour le secteur des exportations du Kenya qui fait face à une avenir incertain sur ses marchés traditionnels comme l'Europe, selon les dernières statistiques du commerce.
Bien que l'Europe ait été pendant des décennies le marché principal du Kenya, en particulier pour les poduits agricoles, son importance diminue de façon significative. Les données du ministère de l'Industrie et du commerce montrent que depuis 2000, le volume et la valeur des exportations vers le Comesa ont dépassé celles de l'Union européenne (UE) et continuent toujours de progresser. Par exemple en 2005, les exportations du Kenya vers le Comesa ont représenté près de 35% du total des exportations contre moins de 25% pour l'UE.
Le déclin du commerce avec l'Europe est en partie dû à l'introduction de normes rigoureuses et cette tendance pourrait s'accentuer avec la signature de l'accord de partenariat économique
Dans la région du Comesa, il y a des signes d'une croissance solide des exportations au sein de la zone de libre-échange (ZLE), depuis l'harmonisation des échanges transfrontaliers avec le tarif extérieur et plus récemment, avec l'établissement de standards régionaux pour des produits tels que les céréales.
Pour Richard Sindiga, économiste au ministère du Commerce et de l'industrie, la croissance de ces échanges a fait prendre conscience au Kenya que l'avenir de son exportation reposait sur les relations commerciales avec ses voisins. Pour les spécialistes, la restriction de l'accès au marché européen pourrait être compensée par un rééquilibrage des exportations à destination du Comesa.

Business Daily - Kenya, 27 septembre 2007

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vendredi 28 septembre 2007

La société Cadila vise le marché du Comesa

L'entreprise Cadila Pharmaceuticals Ethiopia Plc (CPEL) envisage d'exporter ses produits vers les Etats du Comesa et d'autres pays africains, selon I.A.Modi, son président.

Avec ses 20 Etats membres, le Comesa représente un marché d'exportation intéressant.
Pharmaceuticals (Ethiopie) CPEL est une joint venture entre Cadila Pharmaceuticals Ltd (Inde) et Almeta Impex PLC (Ethiopie). Installée sur plus de 10.000 mètres carrés, Cadila Pharmaceuticals (Ethiopia) Plc est l'une des plus grandes usines pharmaceutiques implantées dans le pays. Le coût total du projet se situe aux alentours 10 millions USD
A l'heure actuelle, le marché pharmaceutique en Ethiopie est estimé à 200 millions USD et devrait croître de 10% par an.
L'inauguration s'est déroulée en présence de hautes personnalités, dont les ambassadeurs des Etats membres du Comesa.

AfricaNews, 26 septembre 2007

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"Madagascar doit choisir entre deux unions douanières"

Extraits d'une interview de Gérard Ravelomanantsoa, directeur des Relations internationales du ministère de l'Economie.

Pourquoi Madagascar devra-t-il choisir entre la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC) et le Comesa ?
Ces deux organisations régionales prévoient une intégration dans une union douanière, laquelle stipule la mise en place d'un tarif extérieur commun entre les pays membres. Il est impossible pour Madagascar d'appartenir à deux unions douanières.
[...]
Quel est le choix le plus judicieux pour Madagascar ?
La SADC a l'avantage de la proximité géographique, offrant une meilleure compétitivité pour les produits malgaches. Le Comesa, par contre, possède une avance sur la taille du marché et présente plus d'opportunités commerciales pour le pays. Le choix appartient à l'administration centrale. Il faut surtout voir dans quelles conditions les opérateurs économiques malgaches peuvent exploiter cette intégration régionale.

L'Express - Madagascar, 25 septembre 2007

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mercredi 26 septembre 2007

La non-conclusion de l'APE inquiète les industriels est-africains

Les échanges avec l'Union européenne (UE) "pourraient enregistrer de sérieux revers", si les Etats de l'EAC ne signent pas un accord commercial préférentiel avec l'UE au cours des trois prochains mois, ont averti les industriels est-africains.
Les cinq Etats de l'EAC ont convenu des principes de la négociation de cet accord commercial préférentiel avec l'UE lors du dernier sommet des chefs d'Etat à Arusha, mais une réunion d'experts organisée précédemment en début de semaine n'a pas approuvé le texte des négociations.
Pour le président du Conseil des entreprises est-africaines (EABC), Arun Devani, si la négociation n'aboutit pas, les Etats africains devront subir les conséquences de relations commerciales avec l'UE dans le cadre du système généralisé de préférences (SGP), conforme aux normes commerciales internationales.
Le Secrétaire général au Commerce du Kenya, David Nalo, a indiqué que les Etats de l'EAC étaient disposés à signer l'accord mais qu'il restait encore quelques obstacles à lever aux divers stades de la négociation.
Pour rappel, le sommet de l'Union africaine (UA) qui a eu lieu à Accra (Ghana), en juillet dernier, avait estimé que les APE ne pouvaient être conclus avec l'Union européenne d'ici au 31 décembre prochain, les désaccords étant encore importants entre les deux blocs. En conséquence, les différentes communautés économiques régionales étaient priées de ne pas signer ces accords cette année.

Pana, 21 septembre 2007

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mardi 25 septembre 2007

e-Comesa #123 - Le Comesa et la SADC renforcent leurs liens

Les autres titres abordés dans ce numéro :
- Le Comesa et le Burundi National Development and Trade Policy Forum (BNDTPF) ont signé un protocole d'accord
- Le Comesa accueille l'atelier "Commerce pour la paix"

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Kituyi donne de faux espoirs aux producteurs de sucre

Mukhisa Kituyi, le ministre du Commerce est en train de donner de faux espoirs aux producteurs de sucre, à propos de la si précieuse clause de sauvegarde mise en place il y a 4 ans pour les protéger des importations hors taxes en provenance du Comesa.
Bien que depuis deux semaines, le ministre maintient que la prolongation des mesures de sauvegarde est acquise, il semblerait que le Kenya n'en a même pas encore fait la demande officielle. En effet, le Dr Mukhisa Kituyi devrait formuler une requête formelle sur l'expiration des clauses de sauvgarde auprès du Conseil des ministres du Comesa qui se tiendra à Lusaka (Zambie) au mois de novembre.
Ces mesures spéciales sont nécessaires pour protéger le marché sucrier du Kenya face aux importations en provenance du Comesa, sous le régime commercial de la zone de libre échange (ZLE).
La clause de sauvegarde actuelle
Le Kenya autorise l'importation de 200.000 tonnes de sucre hors taxe de la zone de libre échange du Comesa sur son marché pour combler le déficit de production locale face à une demande de 740.000 tonnes annuelles. Au-delà de ce quota, toute importation est taxée à 110%. Cependant, la ZLE favorise des mouvements de biens hors taxe entre ses membres, dès lors que les règles d'origine sont respectées, le Traité du Comesa prévoyant des exceptions pour protéger des secteurs particulièrement vulnérables des économies de ses membres.
Le traité précise que la période initiale des mesures de sauvegarde ne saurait excéder 4 ans. Une extension au delà de 4 ans peut être envisagée à la condition que la période totale d'application de la mesure ne dépasse pas 8 années (10 ans pour les pays en voie de développement).
Le Kenya a déjà appliqué un moratoire de 4 ans pour son secteur sucrier en contrepartie d'engagements à mettre en place un plan stratégique qui assurerait une efficacité dans la production et diminuerait les coûts de production.
L'incapacité du sucre produit localement à être compétitif sur un marché libre vient du fait qu'il coûte presque deux fois plus cher à la production que dans les autres pays du Comesa. Un rapport récent de la Banque mondiale évalue qu'une tonne sucre produite au Kenya coûte 500 USD alors que les coûts sont beaucoup plus bas dans d'autres pays : Malawi (200-230 USD), Zambie (230-260 USD), Soudan (250-340 USD), Egypte (250-300 USD) et le Swaziland (250-300 USD).
Mukhisa Kituyi a montré son optimisme à propos d'une extension nouvelle de la garantie, sur la base des recommandations du rapport. Le Kenya connaîtra toutefois son destin en février, quand le processus de l'application de la sauvgarde sera complet. "Cela prend 4 mois entre le moment où une demande est formulée et le verdict final... dans ce cas, nous avons les yeux rivés sur février 2008. Nous espérons une issue favorable" a ajouté M. Nalo.

Business Daily - Kenya, 24 septembre 2007

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lundi 24 septembre 2007

Vers un maintien des quotas d'importation de sucre ?

Mukhisa Kituyi, ministre du Commerce et de l'Industrie a annoncé que le gouvernement est sur le point d'obtenir une extention de la garantie qui permettrait au Kenya de continuer à limiter les importations de sucre hors taxe en provenance du Comesa.
La clause actuelle qui limite les importations à 200.000 tonnes par an expire en février 2008. Elle était censée protéger l'industrie locale et donner aux industriels le temps de s'adapter afin d'être compétitifs face aux importations de sucre bon marché.
Selon la presse, le Kenya aurait d'ores et déjà obtenu du Comesa une extension de la protection de 4 ans. Mukhisa Kituyi a tenu touefois à préciser qu'il n'y avait aucune annonce officielle et que la réponse à la requête du Kenya, à propos de l'extension de la sauvegarde serait connue à la fin du mois de novembre, à l'issue du Conseil des Ministres du Comesa auquel il assistera. Le pays devra y faire la preuve de son engagement à améliorer la compétitivité de son industrie sucrière.
Récemment, un groupe de travail réunissant le Comesa et les Etats membres producteurs de sucre ont visité le pays et recommandé une extension, selon le ministre qui semblait très optimiste sur la question.

The Nation - Kenya, 21 septembre 2007

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Rendre l’Aide pour le commerce opérationnelle...

L’expérience mauricienne en matière d’ouverture économique et la vision du pays sur l'initiative Aide pour le commerce (APC) : tels seront les deux principaux axes de l’intervention du ministre des Finances, Rama Sithanen, lors de la conférence des ministres africains des Finances et du Commerce, les 1er et 2 octobre à Dar-es- Salaam (Tanzanie).
Organisée avec la collaboration de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Banque mondiale (BM), la Banque africaine de développement et la Commission pour l'Afrique (United Nations Economic Commission for Africa (Uneca), la conférence a pour principal objectif de faire avancer l’initiative APC.
L'aide pour le commerce
De nombreux pays pauvres n’ont pas l’infrastructure de base nécessaire pour tirer parti des possibilités d’accès aux marchés qui résulteront de la conclusion réussie du cycle de négociations commerciales de Doha. La Déclaration ministérielle de Doha fait de l'assistance technique et du renforcement des capacités, un élément clé de la dimension développement de ce cycle. En décembre 2005, la sixième conférence ministérielle de Hong Kong a créé un nouveau programme de travail de l'OMC sur l'Aide pour le commerce. Le rôle de suivi qui incombe à l'OMC consiste en un examen annuel global effectué dans le cadre du Comité du commerce et du développement, suivi d'un débat sur l'Aide pour le commerce au sein du Conseil général.
Source : OMC
Pour Maurice il est urgent de rendre l’APC opérationnelle. Une zone de libre échange entre les pays de la SADC et du Comesa et l’Union européenne (UE) dans le contexte des accords de partenariat économique sera d’utilité. Et l’Africa Growth and Opportunity Act (Agoa) peut permettre une zone de libre échange entre la SADC-Comesa et les Etats-Unis. Par ailleurs, les ressources additionnelles disponibles sous l’AFT pourraient être utilisées pour financer les mesures d’accompagnement nécessaires pour soutenir la libéralisation.
La conférence de Tanzanie a été précédée de deux autres réunions, à Lima (Pérou) et à Manille (Philippines), ce mois-ci. L’examen global de l’APC se tiendra à Genève les 20 et 21 novembre prochains.

L'Express - Maurice, 21 septembre 2007

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Les Etats du Comesa priés de travailler ensemble

Selon Christian Katsande, secrétaire pour l'Industrie et le commerce international du Zimbabwe, le Comesa devrait négocier un système tarifaire commun pour les produits sensibles tel que le maïs, avant l'établissement de l'union douanière au mois de décembre.

Il estime en effet que harmoniser les tarifs et et parvenir à une liste détaillée des produits sensibles demanderait beaucoup de temps, les pays ne réagissant pas de la même façon à une même mesure.
Il a ajouté par ailleurs que le tarif extérieur commun (TEC) adopté récemment à Nairobi par le sommet des chefs d'Etat du Comesa doit être accompagné d'une liste de produits sensibles. Cette liste devrait prendre en compte les difficultés des pays dont les tarifs douaniers nationaux sont élevés et les autoriser à proposer une liste plus importante de produits sensibles.
Une tarification commune pour les produits sensibles devrait renforcer à terme l'intégration régionale et promouvoir le commerce entre les Etats membres. Son développement pourrait également tracer la voie à la très attendue union douanière du Comesa.

The Herald - Zimbabwe, 20 septembre 2007

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Un vrai potentiel sur le mont Karisimbi

Des projets de développer une économie nationale dans la région de Karisimbi sont actuellement en cours, car le site présente un réel potentiel, notamment en capacités d'accueil de services : le mont Karisimbi culmine à 4.507 mètres et est déjà dotée en infrastructures : tour de transmission et fibre optique, entre autres.
La possibilité de contrôler le trafic aérien et la navigation du continent, en particulier dans les pays du Comesa présente le plus gros potentiel, au regard des capacités du trafic aérien de ces pays.
Un projet de surveillance aérienne et de gestion du trafic (Communication Navigation Surveillance Air Traffic Management - CNS-ATM) a été initié par le Rwanda et a fortement intéressé le Conseil du Comesa qui l'a proposé aux autres pays du Comesa. Le plan proposé s'élève à 800.000 USD. Les fonds mobilisés proviennent de la Banque africaine de développement. Pour les pays du Comesa qui avaient eu la même idée, la tendance est à l'harmonisation. L'infrastructure est prête à être développée et la prochaine grande étape consiste en la fourniture de services.

New Times - Rwanda, 19 septembre 2007

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mardi 18 septembre 2007

e-Comesa #122 - Le pilotage du schéma régional de garantie douanière a débuté

Les autres sujets abordés dans ce numéro :
- Le Comesa et l'EAC se mettent d'accord pour une norme commune pour le maïs
- Les directeurs des statistiques du Comesa se rencontrent pour discuter de la stratégie statistique 2007-2010
- Le Comesa récompensé

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jeudi 13 septembre 2007

Les experts de la CAE entament des négociations cruciales sur les APE

Les experts commerciaux de l'EAC ont entamé à Arusha en Tanzanie, des discussions sur la formulation des importants accords de partenariat économique (APE) de l’Union européenne (UE) avec les cinq pays membres de la Communauté.
Cette rencontre fait suite aux directives du sommet de l'EAC qui s’est tenu le mois dernier à Arusha, et qui devait permettre à la région de négocier les APE en bloc. Le fait que les pays de l'EAC appartiennent à plusieurs blocs économiques rend les négociations encore plus complexes. Le Kenya, l’Ouganda, le Burundi et le Rwanda négocient sur la base de la plateforme de l’Afrique orientale et australe (AfOA) dans le cadre du Comesa. La Tanzanie qui a quitté le Comesa en 2000, a mené ses négociations commerciales avec l’UE dans le cadre de la SADC, alors qu’au sein de l'EAC, une union douanière a été déjà mise en place. Il est d'autant plus urgent d’entamer des discussions sur les APE que le délai imparti par l’Europe expire le 31 décembre 2007.
Le sommet d’Arusha avait suggéré aux cinq pays membres de l'EAC de se retirer des autres blocs pour faciliter les négociations sur les APE, et d’entamer des pourparlers avec l’UE sur la base du traité de la communauté de l’Afrique de l’Est. Le rapport final des experts sera d’abord soumis au conseil des ministres de l'EAC, puis au sommet des chefs d’Etat prévu en novembre prochain.

Agence de Presse Africaine, 12 septembre 2007

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mardi 11 septembre 2007

APE : Des pays africains affrontent l'UE

Plusieurs nations d'Afrique orientale et australe ont annoncé qu'elles signeront uniquement les parties des accords de partenariat économique (APE) qui concernent l'accès au marché et le développement.
Lors d'un forum régional de négociations du 3 au 5 août à Port Louis, à Maurice, 16 pays du Comesa ont adopté une stratégie qui sera présentée à leur prochaine série de négociations en septembre. Les 16 nations du Comesa, représentées par pas moins de cinq groupes économiques séparés qui se chevauchent et se concurrencent occasionnellement, ne peuvent que signer les aspects liés au marché de ce nouveau pacte dans le but de maintenir l'accès préférentiel aux marchés de l'Union européenne et de se conformer aux règles d'accès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Les pays craignent, en effet, que leurs économies ne soient pas en mesure de résister à la concurrence des produits européens dans les années à venir. Lors d'une rencontre à Bruxelles en février de cette année, les négociateurs du Comesa ont déclaré que la perte probable de recettes pour plusieurs Etats africains à travers le continent, fortement dépendants des tarifs, pourrait les amener à exiger de l'UE une aide supplémentaire de deux milliards d'euros d'ici à 2010 s'ils devaient accorder aux Européens l'accès libre.
Par ailleurs, l'attitude de Bruxelles qui consiste à faire de l'Afrique du Sud la norme pour évaluer la capacité de tout le continent à résister à la perte de recettes est interprétée par des observateurs en Afrique comme une erreur. En effet, en Afrique du Sud, le produit intérieur brut (PIB) par habitant s'élève à 13.300 dollars l'année dernière, malgré un taux de chômage avoisinant 25%. Par opposition, le Mozambique a maintenu un PIB par habitant de 1.500 dollars au cours de la même période, au Kenya, c'était 1.200 dollars et en Tanzanie, 800 dollars.
Malgré l'offre d'une période transitoire pour baisser les barrières douanières, il y a des inquiétudes selon lesquelles tout accord qui n'aborde pas les questions telles que la production et l'offre à l'intérieur de chaque économie individuelle ferait plus de mal que de bien au commerce bilatéral.

Inter Press Service, 6 septembre 2007

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e-Comesa #121- Les pays du Comesa appellent à une facilitation du commerce transfrontalier

Les autres titres abordés dans ce numéro :
- Le séminaire de sensibilisation sur les marchés publics du Comesa attire du beau monde à Maurice
- La CNUCED et le Comesa organisent un atelier sur la compilation des statistiques IDE dans les pays en développement
- L'importance des échanges de biens

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vendredi 7 septembre 2007

L’exportation du cuir rapporte 7 milliards USD par an aux pays du Comesa

Les recettes de l’exportation du cuir et des produits dérivés dans le Comesa se sont élevées à 7 milliards USD par an par rapport au passé où elles se chiffraient à 4 milliards USD, indique l’Institut du cuir et des produits en cuir (Leather and Leather Products Institute - LLPI) basé à Addis-Abeba (Ethiopie).
Chungu Mwila, le directeur de la promotion de l’investissement et du développement du secteur privé du Comesa a précisé que cette croissance était liée aux efforts déployés pour relancer la productivité du secteur dans les pays du Comesa. Il a en outre appelé à une consolidation des exportations et de la productivité dans la mesure où la production de cuir est faible par rapport aux ressources animales disponibles sur le continent.
Geremew Debelle, le directeur de l’Institut, a pour sa part, exhorté les pays de la région à travailler ensemble pour accroître la compétitivité du cuir et ses dérivés sur le marché international, ajoutant quqe l'Institut travaillait en ce sens : "l’Institut développe un plan stratégique qui pourrait permettre de promouvoir des produits de qualité sur le marché international et créer un système solide d’échange d’informations".

Agence de Presse Africaine, 5 septembre 2007

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jeudi 6 septembre 2007

Les hommes d'affaires s'engagent à collaborer avec l'EAC

La communauté d'affaires de la région est maintenant prête à collaborer pleinement avec l'EAC.
Cet engagement vient après l'adopttion, par les pays membres, d'une décision commune de signer les accords de partenariat économique (APE) avec l'Union européenne (UE) en un bloc séparé. Cette décision a été prise lors d'une réunion des ministères du Commerce et de la coopération régionale à Arusha.
Les décisions à Arusha
- La configuration APE de l'EAC sera ouverte à d'autres pays qui souhaitent et sont capables de se conformer aux dispositions de l'union douanière de l'EAC.
- L'APE de l'EAC prendra en compte les avancées obtenues sous le groupe AfOA ou sous le groupe SADC dans l'APE à venir pour l'union douanière de l'EAC.
- Le secrétariat de l'EAC ouvrira immédiatement les négociations avec les groupes AfOA et SADC pour se mettre d'accord sur des aires communes de champs de négociation commune.
- L'EAC s'assurera que la Commission européenne s'engage au mois d'octobre, à ce qu'il n'y ait pas d'interruptions dans le commerce après le 31 décembre (date limite de signature des APE).
Arun Devani, le président de l'East African Business Council, représentant du secteur privé en Afrique de l'est a annoncé qu'ils étaient prêts à collaborer avec l'EAC. L'EABC a été immédiatement chargé de demander au secteur privé une position représentant l'intérêt commun du secteur privé des Etats membres.
Les inquiétudes de l'EABC à propos de querelles entre les Etats membres ont été renforcées lorsque des tensions sont apparues entre la Tanzanie et l'Ouganda d'un côté et le Kenya de l'autre, les trois pays n'étaient pas sûrs du groupe à intégrer pour la négociation des APE avec l'UE.
Après la réunion d'Arusha, il a été adopté que le Kenya, la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda et l'Ouganda présenteraient une position unifiée. Rappelons que la Tanzanie s'était retirée du Comesa en 2000 pour rejoindre la SADCTandis que les autres membres de l'union douanière de l'EAC sont membres du Comesa, la Tanzanie est le seul pays avec un accès à la zone de libre-échange de la SADC, sachant que la SADC et le Comesa ont négocié séparément avec l'UE.

New Times - Rwanda, 3 septembre 2007

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Le Rwanda ne rejoindra pas la SADC

Le Président Paul Kagamé, a réaffirmé que le Rwanda ne projetait plus de rejoindre la SADC, préférant demeurer au sein du Comesa.

Le Rwanda, qui avait émis le souhait de rejoindre la SADC il y a deux ans, est finalement revenu sur sa décision, argumentant qu'il était nécessaire de rationaliser les choix des organisations à rejoinre, pour éviter les superpositions.
Au mois de juin, le Rwanda a finalisé son entrée au sein de l'East African Community et appartient à la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL).
La Communauté économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL) est une organisation internationale créé en septembre 1976 pour l'intégration économique et la facilitation des mouvements des biens et des personnes entre différents pays de la région des grands lacs d'Afrique centrale, le Burundi, le Zaïre—actuelle République démocratique du Congo (RDC)—, et le Rwanda.
En 1994, la crise burundaise puis le génocide rwandais plongent la CEPGL dans une crise; en 1996, tous les accords sont suspendus suite à l'agression de la souveraineté territoriale zaïroise par les troupes de l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) et de l'Armée Patriotique Rwandaise (APR).
En 2004, Louis Michel, ministre des Affaires étrangère de la Belgique invite les ministres des Affaires étrangères de la RDC, du Rwanda et du Burundi pour discuter des modalités d'une éventuelle relance de la CEPGL.

La CEPGL relancée officiellement à Bujumbura
Le pays envisage également de rejoindre le Commonwealth, regroupement d'anciennes colonies britanniques, bien qu'ayant appartenu à la sphère belge et française auparavant. Le Président Kagame a été invité en tant qu'observateur au prochain sommet du Commonwealth, au mois de novembre.
Le Rwanda a par ailleurs, accueilli récemment la conférence des ministres chargés de l'intégration régionale sous les auspices de l'Union africaine au cours de laquelle les délégués ont appelé à l'harmonisation des blocs avec l'objectif final d'éliminer totalement les frontières. Le Rwanda a pour sa part décidé de consolider son appartenance au Comesa et à l'EAC.

Agence Rwandaise d'Information, 5 septembre 2007

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mardi 4 septembre 2007

e-Comesa #120 - "Ne laissons pas les APE nous diviser"

Les autres titres abordés dans ce numéro :
- Les parlementaires zimbabwéens consultent sur les APE avec l'AfOA
- Le Comesa poursuit sa consultation sur les produits sensibles en amont de l'union douanière
- Madagascar ratifie le "Bond Guarantee Agreement"
- Formation pour les femmes entrepreneurs à Lusaka
- La politique de securité alimenataire et biotechnologie dans la région d'Afrique orientale et australe

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Le Comesa met l'Egypte en garde sur les subventions

Le secrétariat du Comesa a menacé l'Egypte d'une action en justice si elle continuait de subventionner son industrie.
Le secrétaire général Erastus Mwencha a précisé que si les accusations portées par les industries kenyanes étaient vraies, le secrétariat prendrait des mesures sévères. Il a ajouté que "le Comesa prendrait des mesures contre n'importe quel Etat agissant en dépit des règles commerciales".
Il répondait aux allégations d'un directeur de Synresins Limited, David Hutchinson, qui avançait que l'Egypte subventionnait
chaque année le secteur de l'énergie à hauteur de 6 millions USD, pour réduire le coût de production. Hutchinson a invité le Comesa à mettre une taxe sur les biens en provenance d'Egypte.

The Standard - Kenya, 2 septembre 2007

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