samedi 29 septembre 2007

Des mesures radicales pour un secteur sucrier mal en point

Une équipe technique envoyée par le secrétariat du Comesa pour assister le secteur sucrier du Kenya a exposé les conditions impératives en vue d'une extension de la garantie qui protège l'industrie de la concurrence des importations hors taxes.
La première des recommandations porte sur un retrait total de l'Etat dans le contrôle des industries à travers un programme accélére de privatisation qui doit être achevé dans les 12 premires mois qui suivent l'extension.
Le pays doit également fournir des efforts en matière de recherche et développement, avec le
Kenya Sugar Board (KSB) et le Kenya Sugar Research Foundation (Kesref).
Et pour changer le mode opératoire dans le secteur, le Comesa veut que les producteurs de sucre adoptent une nouvelle formule de tarification, utilisant le taux de saccharose plutôt que le tonnage, pour payer les planteurs.
La recommandation la plus radicale porte sur une augmentation progressive des quotas d'importation jusqu'à une libéralisation complète du marché en 2012. Cette mesure a pour but, selon les experts, de confronter progressivement le marché à la concurrence, tout en maintenant un degré de protection durant la période de transition.

Business Daily - Kenya, 28 septembre 2007

Lire l'article dans son intégralité