mardi 18 décembre 2007

Le Rwanda et le Burundi intègrent l'EAC avec des postes-clé en vue

Le Rwanda et le Burundi, quelques mois après leur adhésion à l'East African Community, sont en passe d’occuper vingt hauts postes au sein de l’organisation d’intégration en dépit d’une barrière linguistique qui risque de compliquer ces nominations.
Le secrétaire général adjoint de la Communauté, Dr. Tangus Rotich a annoncé que plus de 100 candidats du Burundi et du Rwanda ont déjà été présélectionnés pour les importants postes en compétition. Les candidats sélectionnés originaires des deux pays voisins vont occuper les 20 postes-clé vacants au sein du secrétariat de la Communauté dans le cadre de sa politique de distribution équitable des ressources et opportunités entre les pays membres.
Toutefois, le défi qui interpelle les deux pays surtout le Burundi, est la barrière linguistique. Le Burundi continue d’avoir une forte relation francophone, et le secrétariat avait presque échoué à obtenir les meilleurs candidats, la plupart des postulants étant des francophones, alors que la langue officielle de la communauté est l'anglais.
Les deux pays ont été admis au sein de l'EAC en juin de cette année, portant à cinq le nombre d’Etats composant le regroupement régional –les autres étant le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie, soit près de 120 millions d’habitants et un produit national brut combiné de 41 milliards USD.

Agence de presse africaine, 18 décembre 2007

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lundi 10 décembre 2007

Mwencha quitte le Comesa après 25 ans

Le secrétaire général du Comesa, Erastus Mwencha, est sur le point de quitter l'organisation après avoir été à sa tête pendant 25 ans.
Au cours de son activité, il a vu l'organisation évoluer d'une zone d'échanges préférentiels en un bloc commercial où 13 pays commercent au sein d'une zone de libre-échange. Mr Mwencha est candidat à la direction de la Commission de l'Union africaine.
Il a souligné que l'un des plus intéressants challenges était le rôle qu'il avait joué dans la négociation des APE avec l'Union européenne.

The East African - Kenya, 3 décembre 2007

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Le Comesa profiterait davantage à la Tanzanie

Une nouvelle étude a conclu que le marché du Comesa était plus opportun pour la Tanzanie.
Cette étude a été réalisée à la demande de la Tanzania Private Sector Foundation, la Confederation of Tanzania Industries et la Tanzania Chamber of Commerce, Industry and Agriculture. L'étude fait le point sur les raisons de l'appartenance de la Tanzanie au Comesa, à la SADC et à l'EAC.
L'appartenance de la Tanzanie au Comesa devrait renforcer son importance politique au sein de l'EAC et faciliter la rationalisation et l'harmonisation des programmes du Comesa, de l'EAC et de la SADC.
L'importance des marchés comme l'Egypte, le Soudan, l'Ethiopie, Djibouti entre autres, a été démontrée à travers les flux d'échanges dans la région. Ce qui tend à montrer que la zone de libre-échange du Comesa et son union douanière sont plus importantes que celle de la SADC. Par ailleurs, le Comesa aurait plus de poids auprès des instances de l'Union africaine malgré la puissance économique de l'Afrique du Sud.

The East African - Kenya, 10 décembre 2007

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vendredi 7 décembre 2007

La Zambie annonce de nouvelles réformes économiques

Le ministre zambien des Finances et de la planification nationale, M. Ngandu Magande a déclaré que son gouvernement avait jugé nécessaire de changer l’actuel régime fiscal et réglementaire du secteur minier.
Selon M. Magande, il y avait des déséquilibres nés des concessions fiscales à propos des accords de développement signés par le gouvernement en 2000 avec les compagnies minières. Sur 3,1 milliards de dollars de revenus en 2006, sur la base du cours de la London Metal Exchange
Les contributions fiscale des sociétés d’exploitation minière représentent 4,8 % des impôts collectés en 2006 et 10% de ceux prévus en 2007. “Il est donc important que les sociétés d’exploitation minière mettent davantage d’argent dans les caisses de l’État, pour respecter les conditions clairement stipulées dans les accords de développement”, a conclu M. Magande.

Agence de presse africaine, 5 décembre 2007

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mardi 4 décembre 2007

Plus d'avantages pour le Zimbabwe au sein du Comesa

Le Zimbabwe tirerait davantage profit de sa seule appartenance au Comesa plutôt qu'en étant membre de la SADC.
Selon le Dr Medicine Masiiwa, directeur de l'Africa Institute for Policy Analysis and Development, le Comesa est un marché plus vaste et plus dynamique, dont les économies des Etats membres et les capacités commerciales sont plus équilibrées.
Le rythme de l'intégration régionale est plus soutenu au Comesa qu'à la SADC, d'autant que le Comesa représente un marché plus large, avec plus de 374 millions d'habitants, répartis dans 20 Etats membres. Ce qui constitue un débouché non négligeable, particulièrement pour les produits agricoles et manufacturés. Par ailleurs, c'est un marché dont la croissance est supérieure à celle de la SADC.
Si le Comesa attire autant le Zimbabwe, c'est que les relations économiques et commerciales y sont plus équilibrées, contrairement à la SADC, écrasée par l'Afrique du Sud. Par exemple, l'Afrique du Sud représente 73% du commerce du Zimbabwe, ce qui n'est pas économiquement viable dans la mesure où la bonne santé de l'économie locale est dépendante des résultats sud-africains.
Par ailleurs, le Zimbabwe estime avoir plus de chances d'attirer des investissements étrangers au sein du Comesa alors qu'au sein de la SADC, une très large part de ces IDE risque d'être captée par l'Afrique du Sud qui dispose d'infrastructures développées.
A l'heure actuelle, le Zimbabwe est l'un des neuf premiers membres à avoir mis en place la zone de libre-échange en octobre 2000, avec Djibouti, le Kenya, Madagascar, le Malawi, Maurice, le Soudan et la Zambie. Le Zimbabwe est également partie prenante dans bien d'autres projets du Comesa en vue de l'union douanière : nomenclature tarifaire commune, tarif extérieur commun, Document douanier du Comesa, schéma de garantie régionale, harmonisation des données douanières.
En comparaison, les progrès au sein de la SADC sont lents, même si les Etats membres ont signé le Protocole de la SADC qui vise à établir une union douanière en 2008.

The East African - Kenya, 2 décembre 2007

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L'intégration régionale bonne pour la croissance

Le dynamisme vers l'intégration régionale en Afrique de l'Est a reçu l'encouragement des Etats-Unis il y a deux semaines.
En visite à Arusha, le ministre américain des Finances, Henry Paulson, a annoncé qu'il soutenait le mouvement pour que des nations d'Afrique de l'Est travaillent ensemble plutôt que chacune de son côté, ajoutant que l'intégration économique était une force puissante.
La Communauté de l'Afrique de l'est (EAC), comprenant l'Ouganda, le Kenya et la Tanzanie, de même que des nouveaux venus comme le Rwanda et le Burundi, a créé une union douanière en 2005 qui réduit les taxes sur la plupart des exportations au sein de la région, l'objectif ultime étant de réaliser une coopération politique.
Le bloc de l'EAC, avec une population de 125 millions et un produit intérieur brut combiné de 104 milliards de dollars, a la possibilité de profiter plus d'une harmonisation plus profonde, a ajouté Paulson.
La prochaine étape pour l'EAC est de rédiger les règles d'un marché commun qui permettrait la libre circulation de la main-d'œuvre, des biens et des services à travers les frontières nationales. Les négociateurs des cinq Etats partenaires, des représentants de la société civile, des hommes et femmes d'affaires et des experts juridiques ont déjà fait le travail préparatoire, et les discussions formelles devraient commencer à tout moment.

Inter Press Service, 3 décembre 2007

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jeudi 29 novembre 2007

La montée des prix pétroliers menace l'économie des pays du Comesa

La montée en flèche des prix du pétrole sur le marché international menace l'économie des pays du Comesa, a estimé le vice-président zambien Rupiah Banda.
La zone du Comesa a réalisé un taux de croissance annuelle de 5% au cours des trois années passées, mais cela serait renversé si les prix du pétrole continuaient à monter, a estimé le vice- président zambien. Il a exhorté les pays de la région à développer les sources énergétiques alternatives comme le biocarburant. M. Banda a affirmé que la Zambie mettrait en place une loi favorisant les investissements du secteur privé dans la production du biocarburant.

Xinhua, 27 novembre 2007

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Ouverture d’un atelier de sensibilisation sur le lancement du processus du PDDAA

Un atelier de sensibilisation sur le lancement du processus du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA) s'est tenu à Djibouti, sur les thèmes de l'extension du secteur agricole grâce à une gestion durable de l’eau et des terres, et du développement de l’élevage, des pêches et des forêts.
Organisé conjointement par le ministère de l’Agriculture, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) et le Comesa, cet atelier est destiné à informer les acteurs du secteur primaire sur les principes cibles du programme PDDAA. Le professeur William Otim Nape, chef du projet PDDAA a exposé les principaux objectifs de ce programme : améliorer la recherche agricole, les infrastructures rurales et l’accès aux marchés.
Ce programme, dans la lignée des Objectifs du millénaire pour le développement et approuvé lors de la deuxième assemblée ordinaire de l’Union africaine en 2003, ambitionne 6% de croissance annuelle dans le secteur agricole. Il identifie quatre domaines majeurs pour les investissements : terre et gestion de l’eau, infrastructure rurale et capacités d’accès aux marchés, nourriture et réduction de la faim, recherche agricole et vulgarisation.
La mise en exécution du PDDAA a été validée en novembre 2006, lors du sommet des chefs d'Etats de Djibouti.

Agence djiboutienne d'informations, 27 novembre 2007

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L'EAC accepte de signer les APE

Selon le Commissaire européen pour le Commerce, Peter Mandelson, les pays de l'East African Community (EAC) ont décidé de signer les accords de partenariat économiques (APE) proposés par l’Union européenne.
Malgré un plan étalé sur 24 ans qui devrait, de manière progressive, ouvrir leur marché à l’Europe, certaines industries locales resteront protégées de la concurrence européenne.
Conformément aux dispositions du nouveau traité, environ un cinquième des échanges commerciaux avec l'EAC ne sera pas concerné par la réduction drastique des droits de douane, surtout pour les produits industriels et agricoles.
M. Mandelson a précisé que les négociations devraient se poursuivre l’année prochaine, pour arriver à des APE plus larges en 2009.
L’Afrique de l’ouest et certains pays de l’océan Pacifique n’ont pas encore accepté de signer les nouveaux arrangements conçus à leur intention par l’Union européenne.

Agence de presse africaine, 28 novembre 2007

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mardi 27 novembre 2007

La décision du Comesa sur la protection du sucre attendue

Une décision du Comesa sur l'extension d'une clause de sauvegarde pour le Kenya et son industrie du sucre est attendue aujourd'hui.
Bien qu'il y ait eu des signes que l'extension serait accordée pour une autre période de 4 ans, le conseil des Ministres du Comesa devrait avoir le dernier mot après la série de consultations à Lusaka la semaine dernière.
Dans l'accord préférentiel actuel, le Kenya n'autorise que 200.000 tonnes métriques de sucre en provenance de la ZLE du Comesa sur son marché local. Cette situation fait suite à une décision du conseil des Ministres ayant statué sur le fait que son industrie ne survivrait pas face à la l'importation massive de produits plus compétitifs. Au-delà de ce quota, toutes les importations sont taxées à 110%.
Mais à quelques mois de l'expiration de la clause de sauvegarde en mars 2008, l'industrie locale du sucre reste vulnérable si bien que l'Etat et les acteurs du secteur recherchent une extension de la garantie.
La décision se fera sur la base d'un rapport d'une mission technique du secrétariat général du Comesa un peu plus tôt dans l'année, rapport qui préconise qu l'industrie du sucre devrait bénéficier d'un peu plus de temps pour mettre en place les réformes mais à condition que ces réformes soient radicales.
L'une des recommandations importantes de la liste est le retrait du contrôle de l'Etat sur l'industrie à travers un programme de privatisation rapide dans les 2 ans qui viennent. Ceci devrait être soutenu par une nouvelle politique de l'énergie qui promeut la co-génération et la production de biocarburant pour en finir avec la dépendance des industriels à l'égard d'un seul produit, et améliorer leur compétitivité sur le maché régional.
L'Etat devra également intensifier la recherche sur le saccharose et les variétés de canne à maturation rapide, pour permettre une nouvelle tarification basée sur la teneur en sucre et non pas sur le tonnage. La proposition la plus drastique consiste en une hausse constante du quota de sucre importé, parallèlement à une diminution progressive des taxes jusqu'à la pleine libéralisation en 2012.

Business Daily - Kenya, 26 novembre 2007

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mardi 20 novembre 2007

L’Afrique de l’Est prête à signer les APE, selon un diplomate européen

La Commission Européenne (CE) est confiante quant à la finalisation des négociations sur les accords de partenariat économique (APE) avec les pays d’Afrique de l’est, avant la date butoir du 31 décembre 2007.
Pour Douglas Carpenter, conseiller pour les Affaires économiques à la Commission européenne, la CE et la CAE ne pourraient peut-être pas conclure un accord total, mais les partenaires sont déterminés à respecter scrupuleusement les délais impartis pour ces négociations sur le libre accès au marché et au secteur des biens.
Carpenter qui est également chargé des affaires de la CAE au sein de la Commission a ajouté que les négociations entre les deux parties avaient commencé au début de la semaine dernière et devraient se poursuivre cette semaine au niveau ministériel.
Le secrétaire général de la CAE, Juma Mwapachu, a assuré les milieux d’affaires de la Tanzanie qu’ils auront accès au marché de l’Union Européenne dès le 1er janvier 2008.

Agence de presse africaine, 19 novembre 2007

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ARTICLE LIE

Les APE feront perdre 162,5 millions de dollars par an aux pays de l'Afrique orientale

lundi 19 novembre 2007

Le commerce avec l'UE ne peut remédier aux problèmes de l'Afrique

Le secrétaire général du Comesa Erastus Mwencha, a affirmé que les échanges commerciaux avec l'Union européenne (UE) ne constituaient pas l'unique solution de développement pour l'Afrique.
Pour M. Mwencha, la priorité est l'intégration régionale, et notamment en lien avec l'accord de partenariat économique avec l'UE, car elle constitue le socle d'un développement durable, en soutenant le développement économique.
La semaine dernière, lors d'une réunion à Bruxelles, l'UE et les membres du Comesa ont convenu de reporter le délai de l'APE à décembre 2008, au lieu de décembre 2007. Malgré l'absence d'une réciprocité du marché, l'UE a accepté d'ouvrir son marché à partir du premier janvier 2008, sans droits de douane ni quotas, aux marchandises du pays membres du Comesa, à l'exception du riz et du sucre.

Maghreboo - Agences, 18 novembre 2007

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vendredi 16 novembre 2007

Les coûts de transit au sein du Comesa vont baisser de 25%

Le coût de transport des marchandises au sein du Comesa devrait diminuer de 25% suite à l'établissement de la garantie de transit douanier.
La garantie régionale du transit douanier, connue sous le nom de Carnet du Comesa permettra aux transporteurs et aux transitaires d'acheter un seul titre pour assurer les mouvements de biens à travers la région, alors qu'actuellement, il faut acheter un titre dans chacun des pays traversés. Le Carnet devrait permettre aux transporteurs et aux commerçants de réduire de façon significative les coûts liés aux garanties de près de 50%.
Selon Sam Nahamya, secrétaire permanent au minsitère du Commerce ougandais, "
des coûts de transport élevés constituent un réel frein aux échanges : une haussee de 10% sur les coûts du transport conduit à une diminution de 20% des échanges".
Dix Etats du Comesa ont ratifié le projet, en vue d'accélérer l'intégration économique de la région : Kenya, Ethiopie, Zimbabwe, Soudan, Burundi, Djibouti, Rwanda, Malawi et Madagascar.

New Vision, Ouganda - 15 novembre 2007

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APE : L'UE ouvrira son marché en 2008

L'Union européenne (UE) commencera dès janvier à ouvrir son marché aux produits de l'AfOA (Afrique orientale et australe), a indiqué Erastus Mwencha, le secrétaire général du Comesa .

C'est ce qui a été convenu lors d'une récente réunion à Bruxelles : les pays de l'AfOA pourront exporter leurs produits en Europe, en hors-taxe sauf pour le sucre et le riz ; parallèlement, ils commenceront à libéraliser leurs marchés sans modifier leurs droits de douane, au terme d'un moratoire de 10 ans et d'une période de transition de 25 ans.
Erastus Mwencha estime à 27 milliards d'euros le montant nécessaire à la région pour se préparer à la mise en place de cet accord. L'UE s'est d'ores et déjà engagée à hauteur de 2 milliards d'euros par an à compter de 2010.

Xinhua, 16 novembre 2007

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ARTICLE LIE

Kenya gets 25 years Market Protection to EU Market

lundi 12 novembre 2007

L'Union africaine salue les efforts du Comesa

Le Commissaire de l'Union africaine pour les affaires économiques a salué les efforts du Comité des Gouverneurs des banques centrales du Comesa pour réaliser une approche monétaire et financière dans les Etats membres en particulier et en Afrique, de façon générale.

L'Union africaine, suit de près les progrès réalisés par les Etats du Comesa dans les champs de la coopération monétaire, de l'établissement du système de paiement et de transfert de monnaie entre les Etats membres.
Le Commissaire pour les affaires économiques a souligné que les progrès réalisés par les Etats du Comesa vont aider à lutter contre la pauvreté et aider au développement durable du continent. Il a conclu son intervention en appelant à la standardisation en matière de statistiques financières sur le continent.

Mathaba News Agency, 10 novembre 2007

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Le Comesa travaille sur les TIC

Les pays membres du Comesa vont tirer profit d'une politique harmonisée en matière de TIC, a annoncé Amos Marawa, directeur de la division Développement des infrastructures, lors de l'ouverture d'une réunion conjointe des comités sur le transport, la communication et l'énergie au Rwanda.
Il a présenté les programmes du Comesa en matière de TIC et d'harmonisation au sein desquels chaque Etat membre peut réaliser des études, réviser et développer des politiques en matière de TIC. Il a cependant dénoncé le coût élevé de l'électricité, ajoutant qu'il y avait un besoin pour les Etats membres de mener une action immédiate.
Parallèlement, sur la question des transports, le ministre des Infrastructures du Rwanda, Stanislas Kamanzi, a ajouté que l'évaluation des projets et la mise en place de directives claires constituaient des priorités de l'agenda. Il a également insisté sur la nécessité d'un réseau de transport et de communication, car il impacte de façon positive la réussite des autres programmes d'intégration dans la région.
La réunion a rassemblé des participants des pays suivants : Kenya, Malawi, Rwanda, Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.

The New Times - Rwanda, 9 novembre 2007

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vendredi 9 novembre 2007

APE : Le Kenya pourrait perdre plus de 240.000 emplois

Plus de 240.000 travailleurs du secteur industriel formel du Kenya pourraient perdre leur emploi si le gouvernement ratifie le nouvel accord de partenariat économique (APE). Tel est le message des organisations de la société civile.
La vingtaine d’organisations de la société civile a indiqué que 65% des produits fabriqués localement seront touchés par cet accord réciproque de libre échange entre les ACP et l’Union Européenne (UE). Ces organisations demandent au gouvernement de dénoncer cet accord au profit d’un système généralisé d’accord de préférences. Les estimations chiffrent à 40 millions USD la perte sur les recettes d'exportation suite à à la levée des restrictions sur toutes les importations, comme le stipulent les APE.
Leur position est simple : il s'agit de rejeter l’accord jusqu’à la mise en place d’un cadre réglementaire adéquat pour l’harmonisation des dispositions légales.
En attendant, les négociations UE / ACP se poursuivent à Bruxelles pour aboutir cette semaine à un accord, avant l’expiration de la date limite fixée au 31 décembre prochain.

APA, 7 novembre 2007

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jeudi 8 novembre 2007

Le Comesa pour un régime d'assurance homogène

Le Comesa est en discussion avec la SADC pour étendre la portée géographique le régime d'assurance transfrontalier.
Erastus Mwencha, secrétaire général du Comesa, estime que les négociations devraient aboutir à l'acceptation par les deux instances régionales, de la carte jaune du Comesa et du système de taxe sur le carburant de la SADC. Ce qui à terme, devrait améliorer les bénéfices des automobilistes voyageant à travers les deux blocs.

Business Daily - Kenya, 6 novembre 2007

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mardi 6 novembre 2007

Le Zimbabwe va bientôt choisir entre la SADC et le Comesa

Le gouvernement du Zimbabwe est sur le point de se prononcer sur le choix entre le Comesa et la SADC.
A l'heure actuelle, le Zimbabwe et un certain nombre de pays sont membres du Comesa et de la SADC, mais le sommet des Chefs d'Etat de la SADC réuni à Maseru a affirmé qu'un pays ne devait appartenir qu'à une seule organisation régionale. Des consultations sont en cours au Zimbabwe pour décider laquelle des deux organisations rejoindre.
Selon la directrice du Commerce international au ministère du de l'Industrie et du commerce international, Beatrice Mutetwa, les deux organisations régionales offrent bien évidemment des avantages, dans la mesure où ils ouvrent des perspectives sur des marchés lucratifs. Cependant, le Comesa présente plus d'opportunités pour le Zimbabwe que la SADC, en raison de la taille de son marché. "Actuellement, notre commerce au sein de la région du Comesa est élevé parce que le marché est immense et lucratif, alors qu'au sein de la SADC, seule l'Afrique du Sud commerce avec le pays. Cependant, la décision se fera en concertation avec le secteur industriel et sur la base d'autres facteurs", a-t-elle ajouté.

The Herald - Zimbabwe, 6 novembre 2007

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Réunion à Tripoli du comité des Banques centrales du Comesa

Le comité des experts des affaires financières et monétaires des Banques centrales des pays du Comesa a tenu sa 12e réunion préparatoire à la rencontre annuelle des gouverneurs des Banques centrales.
La rencontre a permis d'adopter l'ordre du jour qui comprend les rapports sur le progrès réalisé dans le système des balances de paiement et des règlements régionaux, les critères de convergence économique pour 2006, les politiques monétaires, les taux de change, le rapport de la conférence commune du Comesa et le rapport de la première réunion des directeurs exécutifs des Bourses de valeurs dans l'espace du Comesa.

Pana, 5 novembre 2007

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Forum des hommes d’affaires des pays membres de la BID

Un forum des hommes d’affaires des pays membres de la Banque islamique de développement (BID) s’est ouvert ce matin, au Kempinski Palace, en prélude à la 248e assemblée, demain, du conseil des directeurs exécutifs de cette même institution financière.
Initié par la BID, en collaboration avec le Ministère des Finances et la chambre de commerce de Djibouti, ce forum qui a regroupé plusieurs membres du gouvernement, de nombreux opérateurs économiques djiboutiens, du Moyen-Orient et de la péninsule arabique est destiné à promouvoir Djibouti comme place financière et comme porte d'entrée maritime pour les pays de la sous région et du Comesa.
La Banque islamique de développement
Créée en octobre 1975 à Djeddah, la BID est une institution multilatérale dont l'objectif est d'encourager le développement économique et le progrès social de ses membres et des communautés musulmanes, tant individuellement que collectivement, conformément aux principes de la Charia. Elle totalise cinquante-six actionnaires, dont la République de Djibouti, tous membres de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI).
Agence djiboutienne d'informations, 3 novembre 2007

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SADC, Comesa ou Ecsacom ?

Le Zimbabwe, comme un certain nombre de ses voisins, appartient simultanément à la SADC et au Comesa, qui évolueront toutes les deux à terme, vers une union douanière. Disposant d'un vrai potentiel économique, le choix de l'une des deux unions douanières ne sera pas anodin pour le Zimbabwe, en termes de développement, d'impacts économiques et sociaux.
Si d'un côté la puissance sud-africaine peut faire pencher la balance en faveur de la SADC, elle peut également s'avérer dangereuse pour l'appareil productif, en inondant le marché local de produits plus compétitifs, avancent les "pro-Comesa". Par ailleurs, choisir le Comesa pourrait s'avérer payant à moyen-long terme, compte tenu de la croissance démographique que devrait connaître la région et qui peut laisser envisager de plus grands débouchés pour les produits du Zimbabwe.
Le Zimbabwe devra toutefois clarifier ses relations commerciales présentes et futures, en choisissant entre la SADC et le Comesa. Mais n'y a-t-il pas une solution intermédiaire ?
Toute la question est de savoir s'il est nécessaire ou non, d'avoir deux organisations régionales séparées, avec la possibilité de n'appartenir qu' à une seule des deux. La proximité des pays qui forment l'Afrique centrale, orientale et australe et leur grande communauté d'intérêts laissent à penser que la meilleure solution consisterait en une fusion des différentes organisations régionales pour établir le marché commun de l'Afrique orientale, centrale et australe (East, Central and Southern Africa Common Market - Ecsacom).

Zimbabwe Independant - Zimbabwe, 2 novembre 2007

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lundi 5 novembre 2007

APE : 13e forum de négociation régionale à Djibouti

Le 13e forum de négociations régionales de l'Afrique orientale et australe (AfOA), qui se tient à Djibouti, prépare les prochaines négociations décisives prévues du 6 au 12 novembre à Bruxelles.
Le 13è forum aborde entre autres les résultats des réunions sur l'accès au marché et le développement tenues en septembre à Kigali au Rwanda, en octobre à Antananarivo à Madagascar et à Djibouti. Le principal objectif de ces réunions était de finaliser les propositions de l'AfOA sur les taxes en vue des négociations de Bruxelles.
Le ministre du Commerce et de l'Industrie de Djibouti, Rifki Bamakrama a affirmé que les prochaines négociations de Bruxelles seraient orientées par le principe d'unité au sein de l'AfOA et dans le but d'établir un marché fort dans la région.
De son côté, le secrétaire général du Comesa, Erastus Mwencha a réitéré que l'AfOA était convaincue que conclure un EPA avec l'UE était la meilleure option pour laquelle la région doit déployer ses efforts.

Xinhua, 2 novembre 2007

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ARTICLE LIE

Le Président de la République reçoit le secrétaire général du Comesa

mardi 30 octobre 2007

e-Comesa #128 - Le secrétaire général parle de la relation avec les Etas-unis

Les autres titres abordés dans ce numéro :
- "Harmonisons les processus de conclusion des APE" - Comea et EAC
- Le Comesa participe au rapport 2008 de la Banque mondiale
- Les ressources additionnelles sont vitales si l'Afrique veut s'intégrer au plan international

Télécharger la "e-Comesa newsletter #128"

lundi 29 octobre 2007

Les agriculteurs kenyans saisissent la justice au sujet des APE

Les agriculteurs kenyans ont saisi la justice pour s'opposer à la signature d'un accord de partenariat économique (APE) avec l'Union européenne (UE).
Les agriculteurs kenyans ont en effet, estimé que l'Afrique orientale et australe (AfOA), le groupement régional de 16 Etats africains, dont ceux de l'East African Community (EAC), ne disposait pas de structures juridiques adéquates pour passer un accord ayant force obligatoire qui pourrait affecter les vies de leurs populations.
Par ailleurs, ils soutiennent que le gouvernement kenyan n'est pas en position de signer cet accord commercial, dans la mesure où le Parlement a été dissous et que la question des APE n'a pas encore fait l'objet de discussions devant cette institution.
Les agriculteurs estiment que ces APE vont rendre la vie beaucoup plus chère pour les Africains pauvres, tandis qu'ils seront eux-mêmes incapables de concurrencer leurs riches homologues européens. Leur avocat a estimé que ce projet constituait une violation du droit à la vie, du droit à l'emploi et du droit à la subsistance.

Panapress, 26 octobre 2007

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EN SAVOIR PLUS
Le président kenyan dissout le parlement

vendredi 26 octobre 2007

SADC ou Comesa : quelle union douanière choisir ?

Le Zimbabwe appartient à la fois à la SADC et au Comesa. Bien qu'à l'heure actuelle, cette situation ne pose pas de difficulté majeure, la perspective de la mise en place des unions douanières (2008 et 2010 respectivement pour le Comesa et la SADC) va soulever de réels problèmes.
Comme un pays ne peut appartenir qu'à une seule union douanière, le Zimbabwe est contraint à faire un choix en termes d'union douanière.
Pour faire ce choix, deux questions sont à examiner :
- quel est le pouvoir d'attraction de chacune des 4 organisations qui existent en Afrique orientale et australe : la SADC, le Comesa, l'EAC et la SACU ;
- quelle est la dynamique de prise de décision du Zimbabwe.
L'article se consacre dans cette première partie aux intérêts que peut présenter la SADC pour le Zimbabwe :
- les partenaires commerciaux du Zimbabwe sont au sein de la SADC,
- le marché de la SADC est relativement développé,
- le Zimbabwe partage une solidarité historique et politique avec les Etats membres de la SADC,
- le background socio-culturel est relativement homogène.

The Herald - Zimbabwe, 24 octobre 2007

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mardi 23 octobre 2007

e-Comesa #127 - Le Comesa achève sa tournée en Chine

Les autres titres abordés dans ce numéro :
- Le Comesa discute de la politique commerciale régionale à travers l'union douanière
- La relation entre la Chine et le Comesa s'est renforcée ces dernières années
- Le Comesa rencontre l'Export and Import Bank

Télécharger la "e-Comesa newsletter #127"

Exploiter les opportunités dans le Comesa

Les exportateurs ont été encouragés à tirer profit des opportunités commerciales au sein du Comesa à travers l'union douanière prévue pour décembre 2008.
Selon Herbert Chakanyuka, directeur de Zimtrade, faire du commerce avec les Etats membres favoriserait l'intégration régionale tout en renforçant les capacités du pays à faire face aux défis économiques : "Il y a des opportunités pour des produits à haute valeur ajoutée. Il faudrait se positionner sur des marchés spécifiques".
En ce sens, il a encouragé les exporteurs à examiner la question et à être innovants dans la gamme de leurs produits exportés qui vont subir la compétition des produits sud-africains. "Il serait regrettable que les commerçants du Zimbabwe ne puisse pas tirer profit des opportunités du Comesa, région en pleine croissance ces dernières années", a ajouté Herbert Chakanyuka.
Le Comesa est un marché majeur pour les biens du Zimbabwe et représente le moyen principal de faire entrer des devises. Zimtrade organise des séminaires et des ateliers sur la promotion et du commerce tandis que le Comesa promeut l'intégrationéconomique régionale à travers le commerce et l'investissement.

The Herald - Zimbabwe, 22 octobre 2007

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mardi 16 octobre 2007

e-Comesa #126 - Le Comesa, la SADC et l'EAC pour une meilleure harmonisation

Les autres titres abordés dans ce numéro :
- Une délégation du Comesa en Chine
- Une coopération nécessaire pour une meilleure visibilité internationale de l'Afrique
- La Zambie sensibilisée au projet de "kit PME"

Télécharger la "e-Comesa newsletter #126"

L'EAC pose ses conditions pour signer un accord commercial avec l'UE

Les ministres du Commerce des pays membres de l'East African Community (EAC) ont convenu de signer en bloc les accords de partenariat économique (APE) avec l'Europe avant d'entamer des négociations détaillées avec les autres pays d'Afrique orientale et australe.
Le régime fiscal commun de la région (0% pour les matières premières, 10% pour les produits semi-traités et 25% pour les produits finis) sera maintenu après la signature des APE.
Les ministres du Commerce de l'EAC ont également demandé plus de financement pour le commerce, affirmant que l'apport européen pour les producteurs africains ne devra pas être une mesure adoptée de manière spéciale, mais un partenariat à long terme afin d'assurer le développement : "[...] Ces problèmes du développement devront être résolus avec des points de référence et des priorités budgétaires claires afin d'établir un partenariat transparent et à long terme".

Xinhua, 15 octobre 2007

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Une liste de produits sensibles pour les pays du Comesa

Les représentants des pays membres du Comesa sont en train de mettre au point une liste de produits « sensibles ».
Cette liste incluera tous les produits stratégiques pour l'ensemble des pays du Comesa, dans le cadre du lancement de l'Union douanière en décembre 2008.
Près de 50 délégués des pays membres du Comesa se réuniront, du 15 au 17 octobre à Madagascar pour finaliser les détails de la liste. Cette réunion vise essentiellement l'identification et la catégorisation des produits sensibles.
L'Union douanière du Comesa sera opérationnelle au mois de décembre 2008.

L'Express - Madagascar, 16 octobre 2007

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Le Comesa souligne l'importance de l'intégration régionale en Afrique

Le Comesa, premier bloc régional africain à créer une zone de libre-échange, a jugé que l'intégration régionale était la clé de la libération du vaste potentiel économique de l'Afrique.
Pour Sindiso Ngwenya, secrétaire général adjoint du Comesa, le développement rapide de l'environnement économique requiert que le continent africain évolue rapidement et stratégiquement vers l'intégration économique.
L'officiel s'est dit heureux du nombre d'initiatives prises pour renforcer l'intégration régionale sur le continent mais a néanmoins regretté que les secteurs productifs du continent africain ne soient pas des moteurs de croissance pour le commerce et le développement régional.

Xinhua, 15 octobre 2007

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lundi 15 octobre 2007

SADC ou Comesa : les pays doivent choisir

L'échéance approche à grands pas : les pays d'Afrique australe appartenant à la fois au Comesa et à la SADC vont devoir choisir entre l'une des deux organisations régionales.
Lors d'une réunion au Mozambique, le secrétaire général de la SADC, Tomaz Salomao a clairement fait savoir que tôt ou tard, les pays appartenant à la fois au Comesa et à la SADC, devront choisir, conformément aux règles de l'OMC qui veulent qu'un pays ne puisse appartenir qu'à une seule union douanière, tout en sachant que la SADC et le Comesa évoluent vers une union douanière. Huit membres de la SADC appartiennent également au Comesa : Angola, Madagascar, Malawi, Maurice, RD Congo, Zambie, Zimbabwe, et Swaziland. Pour l'heure, seul le Mozambique a fait ce choix en 1998, en quittant le Comesa
Selon Salomao, "certains pays pensent tirer plus de profits en appartenant à deux organisations régionales plutôt qu'à une seule [...] mais ils devront faire un choix, même douloureux. Le Mozambique a fait ce choix en 1998, en quittant le Comesa. C'est un problème qui ne peut être repoussé sine die". Salomao a tout de même admis qu'il n'était pas exclu que la SADC évolue vers 2 organisations : une dédiée à la coopération politique entre les 14 Etats membres et une autre pour la coopération économique entre un nombre plus restreint.

Agencia de Informacao de Mocambique, 13 octobre 2007

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Le Comesa appelle à une participation active des petits entrepreneurs dans la zone de libre-échange

Pour le Comesa, il est important de laisser les entrepreneurs de petites et moyennes entreprises participer activement à la zone de libre- échange régionale avant le lancement de l'Union douanière en décembre 2008.
Pourl'heure, cette zone de libre-échange a sourtout profité aux grandes entreprises de la région, d'où la nécessité d'impliquer les PME dans les affaires au niveau de la région. Lorsque l'union douanière sera entièrement en place, les PME bénéficieront d'un véritable réseau pour leur production et leur marketing dans la région du Comesa, ce qui devrait contribuer à l'intégration économique régionale.

Xinhua, 12 octobre 2007

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Vers la mise en place d'un partenariat efficace

La mission d'évaluation conjointe Commission Européenne/Corne de l'Afrique a tenu sa première réunion à Djibouti avec pour objectif de finaliser la signature d'un accord de partenariat économique (APE).
Y ont participé : des experts de sept pays de la Corne (Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Somalie, Soudan et Ouganda), de la Commission européenne, de la Banque européenne d'Investissements et du secrétariat du Comesa.
Ces rencontres doivent aboutir à la tenue du 13e forum régional des négociations auquel prendront part de nombreux ministères et ambassadeurs africains et européens.

La Nation - Djibouti, 10 octobre 2007

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mardi 9 octobre 2007

e-Comesa #125 - Le Brésil nomme un représentant spécial au Comesa

Les autres titres abordés dans ce numéro :
- Le premier atelier du Comesa sur la e-législation a eu lieu à Nairobi
- La Commission d'observation électorale du Comesa de retour de Madagascar
- La stratégie d'intégration du Genre du Comesa

Télécharger la "e-Comesa newsletter #125"

lundi 8 octobre 2007

Les Etats du Comesa priés de supprimer les barrières non tarifaires

Malgré la réduction des tarifs douaniers au sein du Comesa, les Etats membres sont toujours confrontés aux barrières non tarifaires qui limitent les flux d'échanges, et donc, freinent la croissance des volumes du commerce dans la région.
Pour la première fois, une réunion sous-régionale sur la question de l'élimination des barrières non tarifaires a eu lieu à Blantyre, au Malawi. Le secrétaire permanent au Commerce du Malawi, Newby Kumwembe, a exprimé quelques inquiétudes à propos des barrières non tarifaires qui entravaient la vision du Comesa. Cette vision est de mettre en place un espace économique régional complètement intégré, compétitif à l'international, et qui prospère au plan économique. "Nous avons été témoins de la réduction des droits de douane, mais des barrières non tarifaires subsistent. Elles concernent des procédures administratives et douanières excessives. L'élimination de ces barrières faciliterait la libre circulation des biens", a-t-il précisé.
Le Comesa a invité les Etats membres à prendre de l'avance avec l'élaboration d'une stratégie commune d'élimination des entraves au commerce. Cette réunion a été organisée parce qu'il subsistait des barrières non tarifaires au commerce dans la région : Mwencha a appelé les Etats membres à se concentrer sur une approche plus large, qui consiste à créer un environnement commercial libre de tout obstacle.

Inter Press Service, 5 octobre 2007

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ARTICLE LIE
Le commerce intra-africain "demeure faible" malgré les efforts d'intégration


Les pays d'Afrique de l'est ne veulent pas être le paradis des corrompus

Le Kenya a signé une déclaration de lutte contre la corruption, selon la Commission kenyane de lutte contre la corruption (KACC).
La commission rejoint ses équivalents ougandais et tanzanien avec la signature de la "Déclaration de Kampala de l'Association est-africaine des autorités en charge de la lutte contre la corruption". Reconnaissant que la corruption pouvait nuire au bon fonctionnement de toute société, menacer la démocratie, la croissance économique et l'état de droit, elles s'engagent à encourager les gouvernements concernés à ne pas ouvrir leurs portes aux personnes corrompues, aux richesses douteuses et aux investissements en argent sale.
Les autorités de lutte contre la corruption en Afrique de l'est ont convenu d'une réunion à Nairobi le mois prochain à laquelle devraient être invités d'autres pays de l'East African Community (EAC) comme le Rwanda et le Burundi.

Xinhua, 5 octobre 2007

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vendredi 5 octobre 2007

Les Mauriciens encouragés à s'intéresser au marché africain

Le ministre mauricien des Finances, Rama Sithanen, a demandé aux entrepreneurs mauriciens de réaliser que l'avenir de leurs affaires pouvait se trouver en Afrique, avec un marché de plus de 500 millions de personnes dans les pays de la SADC et du Comesa.
Pour M. Sithanen, l'Afrique enregistre actuellement sa plus longue période de croissance économique de l'histoire récente et c'est un message d'encouragement qu'il a fait passer : "il y a un certain nombre de voies d'accès à ce marché et l'une d'elles est le partenariat stratégique avec des entreprises étrangères qui ont l'expertise et l'expérience dans l'exportation."
Par ailleurs, avec la présence de la Chine et de l'Inde en Afrique, Maurice obtient ainsi une opportunité unique pour réaliser sa vision de devenir un pont commercial entre l'Asie et l'Afrique.

Panapress, 4 octobre 2007

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jeudi 4 octobre 2007

Un nouveau réseau de chemin de fer en perspective en Afrique de l'est

Un vaste réseau de lignes supplémentaires de chemin de fer en Afrique de l'Est est à l'étude, selon un officiel du secrétariat de l'East African Community (EAC).
Ces lignes supplémentaires ont été approuvées récemment par le conseil des ministres de l'EAC et des études de faisabilité pour 15 nouvelles lignes ont été lancées. La Tanzanie devrait être le principal bénéficiaire de ce projet ambitieux s'il est réalisé.
Actuellement, il y trois principaux réseaux ferrés en Afrique de l'est, dont deux datent de l'époque coloniale.

Xinhua, 3 octobre 2007

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mardi 2 octobre 2007

e-Comesa #124 - La Zambie approuve les réformes des marchés publics du Comesa

Les autres titres abordés dans ce numéro :
- Les responsables de presse décident de monter une association régionale
- "Nous avons fait d'énormes progrès dans la réforme des marchés publics" - Musoni (ministre des Finances et de la planification économique, Rwanda)

Télécharger la "e-Comesa newsletter #124"

lundi 1 octobre 2007

Le Comesa appelle à la prudence à propos de l'accord commercial avec l'Europe

Le Comesa recherche une meilleure protection pour son marché intérieur alors que se poursuivent les négociations commerciales avec l'Union européenne (UE).
Même engagés dans une négociation d'un accord de partenariat économique (APE) prévu pour la fin de l'année, les Etats africains ont annoncé que la protection des marchés intérieurs était la clé pour une conclusion rapide sur le nouvel accord.

Le Comesa cherche également à mettre en garde contre la compétition injuste de l'Union européenne. "Nous devons renforcer nos marchés pour éviter de signer un accord imparfait qui risquerait de nuire à nos économies" a déclaré le secrétaire général du Comesa, Erastus Mwencha. Et en ce sens, le Comesa demandera un délai suffisant pour examiner en détail chaque terme de l'accord et s'accorder une période d'ajustement.
Mr Mwencha s'exprimait au moment où l'Union européenne offrait au Comesa un accès à son marché sans quota ni droits de douanes pour tous les produits, à l'exception du sucre qui fera l'objet d'une négociation séparée.

Business Daily - Kenya, 30 septembre 2007

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samedi 29 septembre 2007

Des mesures radicales pour un secteur sucrier mal en point

Une équipe technique envoyée par le secrétariat du Comesa pour assister le secteur sucrier du Kenya a exposé les conditions impératives en vue d'une extension de la garantie qui protège l'industrie de la concurrence des importations hors taxes.
La première des recommandations porte sur un retrait total de l'Etat dans le contrôle des industries à travers un programme accélére de privatisation qui doit être achevé dans les 12 premires mois qui suivent l'extension.
Le pays doit également fournir des efforts en matière de recherche et développement, avec le
Kenya Sugar Board (KSB) et le Kenya Sugar Research Foundation (Kesref).
Et pour changer le mode opératoire dans le secteur, le Comesa veut que les producteurs de sucre adoptent une nouvelle formule de tarification, utilisant le taux de saccharose plutôt que le tonnage, pour payer les planteurs.
La recommandation la plus radicale porte sur une augmentation progressive des quotas d'importation jusqu'à une libéralisation complète du marché en 2012. Cette mesure a pour but, selon les experts, de confronter progressivement le marché à la concurrence, tout en maintenant un degré de protection durant la période de transition.

Business Daily - Kenya, 28 septembre 2007

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Pourquoi les femmes ne sortent pas du commerce informel

Au Malawi, près d'un quart des ménages sont dirigés par des femmes. L'agriculture est le principal support de l'économie et 80% des Malawites dépendent directement de ce secteur.
Avec en moyenne 6 enfants par ménage, la plupart des femmes se lancent des petites affaires pour compléter leurs revenus, issus principalement de l'agriculture. Comme le commerce se complexifie et se globalise, ces femmes d'affaires du malawi font face à un défi de taille : s'adapter aux changements, d'autant que le taux d'alphabétisation chez les femmes stagne à 44% (contre 72% chez les hommes).
Une étude du Comesa en 2007 a montré que seulement 5% des femmes au Malawi, en Zambie, au Swaziland, en Namibie et au RD Congo, étaient au courant des opportunités dans la région. Par ailleurs elles font face au même problème que constitue leur capacité à se lancer à l'export.
Ces constats sont un appel à la population féminine de la région, selon Mary Malunga, président de la Fédération nationale des associations de femmes du Comesa (Federation of National Associations of Business Women in Comesa - Femcom)
La Femcom se consacre depuis 1993 à la promotion de programmes qui intègrent les femmes au commerce et au développement. Elle travaille actuellement sur un programme de sensibilisation des femmes des pays de la zone de libre-échange sur les marchés à l'export. La Femcom se concentre en particulier sur l'agriculture, la pêche, l'exploitation minière, l'énergie, le transport et la communication. L'organisation s'occupe également des ressources naturelles avec l'objectif d'améliorer les conditions économiques des femmes. Le Comesa a mis en place une politique du genre qui énonce clairement le rôle important des femmes dans les activités régionales. Malgré ces objectifs et cette vision noble du Comesa, les inégalités entre hommes et femmes demeurent un problème majeur qui affecte l'intégration régionale.
Inter Press Service, 28 septembre 2007

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Le Kenya se tourne vers le Comesa

Le Comesa pourrait s'avérer être déterminant pour le secteur des exportations du Kenya qui fait face à une avenir incertain sur ses marchés traditionnels comme l'Europe, selon les dernières statistiques du commerce.
Bien que l'Europe ait été pendant des décennies le marché principal du Kenya, en particulier pour les poduits agricoles, son importance diminue de façon significative. Les données du ministère de l'Industrie et du commerce montrent que depuis 2000, le volume et la valeur des exportations vers le Comesa ont dépassé celles de l'Union européenne (UE) et continuent toujours de progresser. Par exemple en 2005, les exportations du Kenya vers le Comesa ont représenté près de 35% du total des exportations contre moins de 25% pour l'UE.
Le déclin du commerce avec l'Europe est en partie dû à l'introduction de normes rigoureuses et cette tendance pourrait s'accentuer avec la signature de l'accord de partenariat économique
Dans la région du Comesa, il y a des signes d'une croissance solide des exportations au sein de la zone de libre-échange (ZLE), depuis l'harmonisation des échanges transfrontaliers avec le tarif extérieur et plus récemment, avec l'établissement de standards régionaux pour des produits tels que les céréales.
Pour Richard Sindiga, économiste au ministère du Commerce et de l'industrie, la croissance de ces échanges a fait prendre conscience au Kenya que l'avenir de son exportation reposait sur les relations commerciales avec ses voisins. Pour les spécialistes, la restriction de l'accès au marché européen pourrait être compensée par un rééquilibrage des exportations à destination du Comesa.

Business Daily - Kenya, 27 septembre 2007

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vendredi 28 septembre 2007

La société Cadila vise le marché du Comesa

L'entreprise Cadila Pharmaceuticals Ethiopia Plc (CPEL) envisage d'exporter ses produits vers les Etats du Comesa et d'autres pays africains, selon I.A.Modi, son président.

Avec ses 20 Etats membres, le Comesa représente un marché d'exportation intéressant.
Pharmaceuticals (Ethiopie) CPEL est une joint venture entre Cadila Pharmaceuticals Ltd (Inde) et Almeta Impex PLC (Ethiopie). Installée sur plus de 10.000 mètres carrés, Cadila Pharmaceuticals (Ethiopia) Plc est l'une des plus grandes usines pharmaceutiques implantées dans le pays. Le coût total du projet se situe aux alentours 10 millions USD
A l'heure actuelle, le marché pharmaceutique en Ethiopie est estimé à 200 millions USD et devrait croître de 10% par an.
L'inauguration s'est déroulée en présence de hautes personnalités, dont les ambassadeurs des Etats membres du Comesa.

AfricaNews, 26 septembre 2007

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"Madagascar doit choisir entre deux unions douanières"

Extraits d'une interview de Gérard Ravelomanantsoa, directeur des Relations internationales du ministère de l'Economie.

Pourquoi Madagascar devra-t-il choisir entre la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC) et le Comesa ?
Ces deux organisations régionales prévoient une intégration dans une union douanière, laquelle stipule la mise en place d'un tarif extérieur commun entre les pays membres. Il est impossible pour Madagascar d'appartenir à deux unions douanières.
[...]
Quel est le choix le plus judicieux pour Madagascar ?
La SADC a l'avantage de la proximité géographique, offrant une meilleure compétitivité pour les produits malgaches. Le Comesa, par contre, possède une avance sur la taille du marché et présente plus d'opportunités commerciales pour le pays. Le choix appartient à l'administration centrale. Il faut surtout voir dans quelles conditions les opérateurs économiques malgaches peuvent exploiter cette intégration régionale.

L'Express - Madagascar, 25 septembre 2007

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mercredi 26 septembre 2007

La non-conclusion de l'APE inquiète les industriels est-africains

Les échanges avec l'Union européenne (UE) "pourraient enregistrer de sérieux revers", si les Etats de l'EAC ne signent pas un accord commercial préférentiel avec l'UE au cours des trois prochains mois, ont averti les industriels est-africains.
Les cinq Etats de l'EAC ont convenu des principes de la négociation de cet accord commercial préférentiel avec l'UE lors du dernier sommet des chefs d'Etat à Arusha, mais une réunion d'experts organisée précédemment en début de semaine n'a pas approuvé le texte des négociations.
Pour le président du Conseil des entreprises est-africaines (EABC), Arun Devani, si la négociation n'aboutit pas, les Etats africains devront subir les conséquences de relations commerciales avec l'UE dans le cadre du système généralisé de préférences (SGP), conforme aux normes commerciales internationales.
Le Secrétaire général au Commerce du Kenya, David Nalo, a indiqué que les Etats de l'EAC étaient disposés à signer l'accord mais qu'il restait encore quelques obstacles à lever aux divers stades de la négociation.
Pour rappel, le sommet de l'Union africaine (UA) qui a eu lieu à Accra (Ghana), en juillet dernier, avait estimé que les APE ne pouvaient être conclus avec l'Union européenne d'ici au 31 décembre prochain, les désaccords étant encore importants entre les deux blocs. En conséquence, les différentes communautés économiques régionales étaient priées de ne pas signer ces accords cette année.

Pana, 21 septembre 2007

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mardi 25 septembre 2007

e-Comesa #123 - Le Comesa et la SADC renforcent leurs liens

Les autres titres abordés dans ce numéro :
- Le Comesa et le Burundi National Development and Trade Policy Forum (BNDTPF) ont signé un protocole d'accord
- Le Comesa accueille l'atelier "Commerce pour la paix"

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Kituyi donne de faux espoirs aux producteurs de sucre

Mukhisa Kituyi, le ministre du Commerce est en train de donner de faux espoirs aux producteurs de sucre, à propos de la si précieuse clause de sauvegarde mise en place il y a 4 ans pour les protéger des importations hors taxes en provenance du Comesa.
Bien que depuis deux semaines, le ministre maintient que la prolongation des mesures de sauvegarde est acquise, il semblerait que le Kenya n'en a même pas encore fait la demande officielle. En effet, le Dr Mukhisa Kituyi devrait formuler une requête formelle sur l'expiration des clauses de sauvgarde auprès du Conseil des ministres du Comesa qui se tiendra à Lusaka (Zambie) au mois de novembre.
Ces mesures spéciales sont nécessaires pour protéger le marché sucrier du Kenya face aux importations en provenance du Comesa, sous le régime commercial de la zone de libre échange (ZLE).
La clause de sauvegarde actuelle
Le Kenya autorise l'importation de 200.000 tonnes de sucre hors taxe de la zone de libre échange du Comesa sur son marché pour combler le déficit de production locale face à une demande de 740.000 tonnes annuelles. Au-delà de ce quota, toute importation est taxée à 110%. Cependant, la ZLE favorise des mouvements de biens hors taxe entre ses membres, dès lors que les règles d'origine sont respectées, le Traité du Comesa prévoyant des exceptions pour protéger des secteurs particulièrement vulnérables des économies de ses membres.
Le traité précise que la période initiale des mesures de sauvegarde ne saurait excéder 4 ans. Une extension au delà de 4 ans peut être envisagée à la condition que la période totale d'application de la mesure ne dépasse pas 8 années (10 ans pour les pays en voie de développement).
Le Kenya a déjà appliqué un moratoire de 4 ans pour son secteur sucrier en contrepartie d'engagements à mettre en place un plan stratégique qui assurerait une efficacité dans la production et diminuerait les coûts de production.
L'incapacité du sucre produit localement à être compétitif sur un marché libre vient du fait qu'il coûte presque deux fois plus cher à la production que dans les autres pays du Comesa. Un rapport récent de la Banque mondiale évalue qu'une tonne sucre produite au Kenya coûte 500 USD alors que les coûts sont beaucoup plus bas dans d'autres pays : Malawi (200-230 USD), Zambie (230-260 USD), Soudan (250-340 USD), Egypte (250-300 USD) et le Swaziland (250-300 USD).
Mukhisa Kituyi a montré son optimisme à propos d'une extension nouvelle de la garantie, sur la base des recommandations du rapport. Le Kenya connaîtra toutefois son destin en février, quand le processus de l'application de la sauvgarde sera complet. "Cela prend 4 mois entre le moment où une demande est formulée et le verdict final... dans ce cas, nous avons les yeux rivés sur février 2008. Nous espérons une issue favorable" a ajouté M. Nalo.

Business Daily - Kenya, 24 septembre 2007

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lundi 24 septembre 2007

Vers un maintien des quotas d'importation de sucre ?

Mukhisa Kituyi, ministre du Commerce et de l'Industrie a annoncé que le gouvernement est sur le point d'obtenir une extention de la garantie qui permettrait au Kenya de continuer à limiter les importations de sucre hors taxe en provenance du Comesa.
La clause actuelle qui limite les importations à 200.000 tonnes par an expire en février 2008. Elle était censée protéger l'industrie locale et donner aux industriels le temps de s'adapter afin d'être compétitifs face aux importations de sucre bon marché.
Selon la presse, le Kenya aurait d'ores et déjà obtenu du Comesa une extension de la protection de 4 ans. Mukhisa Kituyi a tenu touefois à préciser qu'il n'y avait aucune annonce officielle et que la réponse à la requête du Kenya, à propos de l'extension de la sauvegarde serait connue à la fin du mois de novembre, à l'issue du Conseil des Ministres du Comesa auquel il assistera. Le pays devra y faire la preuve de son engagement à améliorer la compétitivité de son industrie sucrière.
Récemment, un groupe de travail réunissant le Comesa et les Etats membres producteurs de sucre ont visité le pays et recommandé une extension, selon le ministre qui semblait très optimiste sur la question.

The Nation - Kenya, 21 septembre 2007

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Rendre l’Aide pour le commerce opérationnelle...

L’expérience mauricienne en matière d’ouverture économique et la vision du pays sur l'initiative Aide pour le commerce (APC) : tels seront les deux principaux axes de l’intervention du ministre des Finances, Rama Sithanen, lors de la conférence des ministres africains des Finances et du Commerce, les 1er et 2 octobre à Dar-es- Salaam (Tanzanie).
Organisée avec la collaboration de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Banque mondiale (BM), la Banque africaine de développement et la Commission pour l'Afrique (United Nations Economic Commission for Africa (Uneca), la conférence a pour principal objectif de faire avancer l’initiative APC.
L'aide pour le commerce
De nombreux pays pauvres n’ont pas l’infrastructure de base nécessaire pour tirer parti des possibilités d’accès aux marchés qui résulteront de la conclusion réussie du cycle de négociations commerciales de Doha. La Déclaration ministérielle de Doha fait de l'assistance technique et du renforcement des capacités, un élément clé de la dimension développement de ce cycle. En décembre 2005, la sixième conférence ministérielle de Hong Kong a créé un nouveau programme de travail de l'OMC sur l'Aide pour le commerce. Le rôle de suivi qui incombe à l'OMC consiste en un examen annuel global effectué dans le cadre du Comité du commerce et du développement, suivi d'un débat sur l'Aide pour le commerce au sein du Conseil général.
Source : OMC
Pour Maurice il est urgent de rendre l’APC opérationnelle. Une zone de libre échange entre les pays de la SADC et du Comesa et l’Union européenne (UE) dans le contexte des accords de partenariat économique sera d’utilité. Et l’Africa Growth and Opportunity Act (Agoa) peut permettre une zone de libre échange entre la SADC-Comesa et les Etats-Unis. Par ailleurs, les ressources additionnelles disponibles sous l’AFT pourraient être utilisées pour financer les mesures d’accompagnement nécessaires pour soutenir la libéralisation.
La conférence de Tanzanie a été précédée de deux autres réunions, à Lima (Pérou) et à Manille (Philippines), ce mois-ci. L’examen global de l’APC se tiendra à Genève les 20 et 21 novembre prochains.

L'Express - Maurice, 21 septembre 2007

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Les Etats du Comesa priés de travailler ensemble

Selon Christian Katsande, secrétaire pour l'Industrie et le commerce international du Zimbabwe, le Comesa devrait négocier un système tarifaire commun pour les produits sensibles tel que le maïs, avant l'établissement de l'union douanière au mois de décembre.

Il estime en effet que harmoniser les tarifs et et parvenir à une liste détaillée des produits sensibles demanderait beaucoup de temps, les pays ne réagissant pas de la même façon à une même mesure.
Il a ajouté par ailleurs que le tarif extérieur commun (TEC) adopté récemment à Nairobi par le sommet des chefs d'Etat du Comesa doit être accompagné d'une liste de produits sensibles. Cette liste devrait prendre en compte les difficultés des pays dont les tarifs douaniers nationaux sont élevés et les autoriser à proposer une liste plus importante de produits sensibles.
Une tarification commune pour les produits sensibles devrait renforcer à terme l'intégration régionale et promouvoir le commerce entre les Etats membres. Son développement pourrait également tracer la voie à la très attendue union douanière du Comesa.

The Herald - Zimbabwe, 20 septembre 2007

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Un vrai potentiel sur le mont Karisimbi

Des projets de développer une économie nationale dans la région de Karisimbi sont actuellement en cours, car le site présente un réel potentiel, notamment en capacités d'accueil de services : le mont Karisimbi culmine à 4.507 mètres et est déjà dotée en infrastructures : tour de transmission et fibre optique, entre autres.
La possibilité de contrôler le trafic aérien et la navigation du continent, en particulier dans les pays du Comesa présente le plus gros potentiel, au regard des capacités du trafic aérien de ces pays.
Un projet de surveillance aérienne et de gestion du trafic (Communication Navigation Surveillance Air Traffic Management - CNS-ATM) a été initié par le Rwanda et a fortement intéressé le Conseil du Comesa qui l'a proposé aux autres pays du Comesa. Le plan proposé s'élève à 800.000 USD. Les fonds mobilisés proviennent de la Banque africaine de développement. Pour les pays du Comesa qui avaient eu la même idée, la tendance est à l'harmonisation. L'infrastructure est prête à être développée et la prochaine grande étape consiste en la fourniture de services.

New Times - Rwanda, 19 septembre 2007

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mardi 18 septembre 2007

e-Comesa #122 - Le pilotage du schéma régional de garantie douanière a débuté

Les autres sujets abordés dans ce numéro :
- Le Comesa et l'EAC se mettent d'accord pour une norme commune pour le maïs
- Les directeurs des statistiques du Comesa se rencontrent pour discuter de la stratégie statistique 2007-2010
- Le Comesa récompensé

Télécharger la "e-Comesa newsletter #122"

jeudi 13 septembre 2007

Les experts de la CAE entament des négociations cruciales sur les APE

Les experts commerciaux de l'EAC ont entamé à Arusha en Tanzanie, des discussions sur la formulation des importants accords de partenariat économique (APE) de l’Union européenne (UE) avec les cinq pays membres de la Communauté.
Cette rencontre fait suite aux directives du sommet de l'EAC qui s’est tenu le mois dernier à Arusha, et qui devait permettre à la région de négocier les APE en bloc. Le fait que les pays de l'EAC appartiennent à plusieurs blocs économiques rend les négociations encore plus complexes. Le Kenya, l’Ouganda, le Burundi et le Rwanda négocient sur la base de la plateforme de l’Afrique orientale et australe (AfOA) dans le cadre du Comesa. La Tanzanie qui a quitté le Comesa en 2000, a mené ses négociations commerciales avec l’UE dans le cadre de la SADC, alors qu’au sein de l'EAC, une union douanière a été déjà mise en place. Il est d'autant plus urgent d’entamer des discussions sur les APE que le délai imparti par l’Europe expire le 31 décembre 2007.
Le sommet d’Arusha avait suggéré aux cinq pays membres de l'EAC de se retirer des autres blocs pour faciliter les négociations sur les APE, et d’entamer des pourparlers avec l’UE sur la base du traité de la communauté de l’Afrique de l’Est. Le rapport final des experts sera d’abord soumis au conseil des ministres de l'EAC, puis au sommet des chefs d’Etat prévu en novembre prochain.

Agence de Presse Africaine, 12 septembre 2007

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