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Le gouvernement zambien a annoncé avoir mis fin à des contrats le liant à plusieurs constructeurs qui n’avaient pas réussi à boucler dans les délais impartis, la construction de routes qui leur avait été confiée.
Parmi les projets routiers suspendus figurent celui des grands axes qui étaient en cours dans la province nord-ouest du pays et dont la construction traîne depuis deux ans, sans justification valable.
Des sources officielles indiquent que de nouveaux contrats seront signés avec des firmes qui seront triées au volet au terme d’un nouvel appel d’offres.
Agence de presse africaine, 2 janvier 2008
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Maurice et d’autres pays d’Afrique de l’est et d’Afrique australe ont décidé de signer, depuis le mois de décembre dernier, un accord commercial intérimaire (ACI) avec l’UE.
L’accord, entré en vigueur le 1er janvier 2008 et applicable jusqu’au 31 janvier 2008, maintiendra tous les traitements tarifaires préférentiels accordés par Bruxelles jusqu’ici, à l’exception du sucre et du riz, des produits pour lesquels est prévue une période de transition allant jusqu’en 2015.
Jusqu’à la signature complète des APE, l’ACI garantit l’accès en franchise de droits et hors quota des produits mauriciens sur les marchés de l’UE et stipule que Maurice n’aura pas après, à ouvrir ses marchés sans droits de douane, aux produits européens.
Les pays d’Afrique de l’est et d’Afrique australe ont également obtenu une dérogation sur le thon, ce qui leur permettra d’exporter vers l’UE, en 2008, 10.000 tonnes de conserves de thon et 2.000 tonnes de thon pêché. Le quota sera réparti entre les pays exportateurs de produits halieutiques, notamment Maurice, les Seychelles, les Comores, Djibouti et Madagascar.
Agence de presse africaine, 2 janvier 2008
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L’année 2008 sera celle du démarrage effectif de l’exécution du programme quinquennal de développement de la République Démocratique du Congo (RDC) initié par le président Joseph Kabila.
Ce programme porte essentiellement sur la réhabilitation et la construction des infrastructures sociales de base - ponts, routes, aéroports, écoles, hôpitaux- l’accès de toute la population congolaise à l’eau potable et à l’électricité, la santé publique de la population, l’éducation et la création d’emplois.
C’est dans ce contexte que le gouvernement vient de doter le pays d’un budget estimé à plus de 3,6 milliards de dollars américains, un record jamais réalisé depuis l’accession de la RDC à l’indépendance en 1960.
Agence de presse africaine, 2 janvier 2008
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Le Rwanda et le Burundi, quelques mois après leur adhésion à l'East African Community, sont en passe d’occuper vingt hauts postes au sein de l’organisation d’intégration en dépit d’une barrière linguistique qui risque de compliquer ces nominations.Le secrétaire général adjoint de la Communauté, Dr. Tangus Rotich a annoncé que plus de 100 candidats du Burundi et du Rwanda ont déjà été présélectionnés pour les importants postes en compétition. Les candidats sélectionnés originaires des deux pays voisins vont occuper les 20 postes-clé vacants au sein du secrétariat de la Communauté dans le cadre de sa politique de distribution équitable des ressources et opportunités entre les pays membres. Toutefois, le défi qui interpelle les deux pays surtout le Burundi, est la barrière linguistique. Le Burundi continue d’avoir une forte relation francophone, et le secrétariat avait presque échoué à obtenir les meilleurs candidats, la plupart des postulants étant des francophones, alors que la langue officielle de la communauté est l'anglais.Les deux pays ont été admis au sein de l'EAC en juin de cette année, portant à cinq le nombre d’Etats composant le regroupement régional –les autres étant le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie, soit près de 120 millions d’habitants et un produit national brut combiné de 41 milliards USD. Agence de presse africaine, 18 décembre 2007Lire l'article dans son intégralité
Le secrétaire général du Comesa, Erastus Mwencha, est sur le point de quitter l'organisation après avoir été à sa tête pendant 25 ans.
Au cours de son activité, il a vu l'organisation évoluer d'une zone d'échanges préférentiels en un bloc commercial où 13 pays commercent au sein d'une zone de libre-échange. Mr Mwencha est candidat à la direction de la Commission de l'Union africaine.
Il a souligné que l'un des plus intéressants challenges était le rôle qu'il avait joué dans la négociation des APE avec l'Union européenne.
The East African - Kenya, 3 décembre 2007
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Une nouvelle étude a conclu que le marché du Comesa était plus opportun pour la Tanzanie.
Cette étude a été réalisée à la demande de la Tanzania Private Sector Foundation, la Confederation of Tanzania Industries et la Tanzania Chamber of Commerce, Industry and Agriculture. L'étude fait le point sur les raisons de l'appartenance de la Tanzanie au Comesa, à la SADC et à l'EAC.
L'appartenance de la Tanzanie au Comesa devrait renforcer son importance politique au sein de l'EAC et faciliter la rationalisation et l'harmonisation des programmes du Comesa, de l'EAC et de la SADC.
L'importance des marchés comme l'Egypte, le Soudan, l'Ethiopie, Djibouti entre autres, a été démontrée à travers les flux d'échanges dans la région. Ce qui tend à montrer que la zone de libre-échange du Comesa et son union douanière sont plus importantes que celle de la SADC. Par ailleurs, le Comesa aurait plus de poids auprès des instances de l'Union africaine malgré la puissance économique de l'Afrique du Sud.
The East African - Kenya, 10 décembre 2007
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Le ministre zambien des Finances et de la planification nationale, M. Ngandu Magande a déclaré que son gouvernement avait jugé nécessaire de changer l’actuel régime fiscal et réglementaire du secteur minier.
Selon M. Magande, il y avait des déséquilibres nés des concessions fiscales à propos des accords de développement signés par le gouvernement en 2000 avec les compagnies minières. Sur 3,1 milliards de dollars de revenus en 2006, sur la base du cours de la London Metal Exchange
Les contributions fiscale des sociétés d’exploitation minière représentent 4,8 % des impôts collectés en 2006 et 10% de ceux prévus en 2007. “Il est donc important que les sociétés d’exploitation minière mettent davantage d’argent dans les caisses de l’État, pour respecter les conditions clairement stipulées dans les accords de développement”, a conclu M. Magande.
Agence de presse africaine, 5 décembre 2007
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Le Zimbabwe tirerait davantage profit de sa seule appartenance au Comesa plutôt qu'en étant membre de la SADC.
Selon le Dr Medicine Masiiwa, directeur de l'Africa Institute for Policy Analysis and Development, le Comesa est un marché plus vaste et plus dynamique, dont les économies des Etats membres et les capacités commerciales sont plus équilibrées.
Le rythme de l'intégration régionale est plus soutenu au Comesa qu'à la SADC, d'autant que le Comesa représente un marché plus large, avec plus de 374 millions d'habitants, répartis dans 20 Etats membres. Ce qui constitue un débouché non négligeable, particulièrement pour les produits agricoles et manufacturés. Par ailleurs, c'est un marché dont la croissance est supérieure à celle de la SADC.
Si le Comesa attire autant le Zimbabwe, c'est que les relations économiques et commerciales y sont plus équilibrées, contrairement à la SADC, écrasée par l'Afrique du Sud. Par exemple, l'Afrique du Sud représente 73% du commerce du Zimbabwe, ce qui n'est pas économiquement viable dans la mesure où la bonne santé de l'économie locale est dépendante des résultats sud-africains.
Par ailleurs, le Zimbabwe estime avoir plus de chances d'attirer des investissements étrangers au sein du Comesa alors qu'au sein de la SADC, une très large part de ces IDE risque d'être captée par l'Afrique du Sud qui dispose d'infrastructures développées.
A l'heure actuelle, le Zimbabwe est l'un des neuf premiers membres à avoir mis en place la zone de libre-échange en octobre 2000, avec Djibouti, le Kenya, Madagascar, le Malawi, Maurice, le Soudan et la Zambie. Le Zimbabwe est également partie prenante dans bien d'autres projets du Comesa en vue de l'union douanière : nomenclature tarifaire commune, tarif extérieur commun, Document douanier du Comesa, schéma de garantie régionale, harmonisation des données douanières.
En comparaison, les progrès au sein de la SADC sont lents, même si les Etats membres ont signé le Protocole de la SADC qui vise à établir une union douanière en 2008.
The East African - Kenya, 2 décembre 2007
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Le dynamisme vers l'intégration régionale en Afrique de l'Est a reçu l'encouragement des Etats-Unis il y a deux semaines.
En visite à Arusha, le ministre américain des Finances, Henry Paulson, a annoncé qu'il soutenait le mouvement pour que des nations d'Afrique de l'Est travaillent ensemble plutôt que chacune de son côté, ajoutant que l'intégration économique était une force puissante.
La Communauté de l'Afrique de l'est (EAC), comprenant l'Ouganda, le Kenya et la Tanzanie, de même que des nouveaux venus comme le Rwanda et le Burundi, a créé une union douanière en 2005 qui réduit les taxes sur la plupart des exportations au sein de la région, l'objectif ultime étant de réaliser une coopération politique.
Le bloc de l'EAC, avec une population de 125 millions et un produit intérieur brut combiné de 104 milliards de dollars, a la possibilité de profiter plus d'une harmonisation plus profonde, a ajouté Paulson.
La prochaine étape pour l'EAC est de rédiger les règles d'un marché commun qui permettrait la libre circulation de la main-d'œuvre, des biens et des services à travers les frontières nationales. Les négociateurs des cinq Etats partenaires, des représentants de la société civile, des hommes et femmes d'affaires et des experts juridiques ont déjà fait le travail préparatoire, et les discussions formelles devraient commencer à tout moment.
Inter Press Service, 3 décembre 2007
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La montée en flèche des prix du pétrole sur le marché international menace l'économie des pays du Comesa, a estimé le vice-président zambien Rupiah Banda.
La zone du Comesa a réalisé un taux de croissance annuelle de 5% au cours des trois années passées, mais cela serait renversé si les prix du pétrole continuaient à monter, a estimé le vice- président zambien. Il a exhorté les pays de la région à développer les sources énergétiques alternatives comme le biocarburant. M. Banda a affirmé que la Zambie mettrait en place une loi favorisant les investissements du secteur privé dans la production du biocarburant.
Xinhua, 27 novembre 2007
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Un atelier de sensibilisation sur le lancement du processus du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA) s'est tenu à Djibouti, sur les thèmes de l'extension du secteur agricole grâce à une gestion durable de l’eau et des terres, et du développement de l’élevage, des pêches et des forêts.
Organisé conjointement par le ministère de l’Agriculture, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) et le Comesa, cet atelier est destiné à informer les acteurs du secteur primaire sur les principes cibles du programme PDDAA. Le professeur William Otim Nape, chef du projet PDDAA a exposé les principaux objectifs de ce programme : améliorer la recherche agricole, les infrastructures rurales et l’accès aux marchés.
Ce programme, dans la lignée des Objectifs du millénaire pour le développement et approuvé lors de la deuxième assemblée ordinaire de l’Union africaine en 2003, ambitionne 6% de croissance annuelle dans le secteur agricole. Il identifie quatre domaines majeurs pour les investissements : terre et gestion de l’eau, infrastructure rurale et capacités d’accès aux marchés, nourriture et réduction de la faim, recherche agricole et vulgarisation.
La mise en exécution du PDDAA a été validée en novembre 2006, lors du sommet des chefs d'Etats de Djibouti.
Agence djiboutienne d'informations, 27 novembre 2007
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Selon le Commissaire européen pour le Commerce, Peter Mandelson, les pays de l'East African Community (EAC) ont décidé de signer les accords de partenariat économiques (APE) proposés par l’Union européenne.
Malgré un plan étalé sur 24 ans qui devrait, de manière progressive, ouvrir leur marché à l’Europe, certaines industries locales resteront protégées de la concurrence européenne.
Conformément aux dispositions du nouveau traité, environ un cinquième des échanges commerciaux avec l'EAC ne sera pas concerné par la réduction drastique des droits de douane, surtout pour les produits industriels et agricoles.
M. Mandelson a précisé que les négociations devraient se poursuivre l’année prochaine, pour arriver à des APE plus larges en 2009.
L’Afrique de l’ouest et certains pays de l’océan Pacifique n’ont pas encore accepté de signer les nouveaux arrangements conçus à leur intention par l’Union européenne.
Agence de presse africaine, 28 novembre 2007
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Une décision du Comesa sur l'extension d'une clause de sauvegarde pour le Kenya et son industrie du sucre est attendue aujourd'hui.
Bien qu'il y ait eu des signes que l'extension serait accordée pour une autre période de 4 ans, le conseil des Ministres du Comesa devrait avoir le dernier mot après la série de consultations à Lusaka la semaine dernière.
Dans l'accord préférentiel actuel, le Kenya n'autorise que 200.000 tonnes métriques de sucre en provenance de la ZLE du Comesa sur son marché local. Cette situation fait suite à une décision du conseil des Ministres ayant statué sur le fait que son industrie ne survivrait pas face à la l'importation massive de produits plus compétitifs. Au-delà de ce quota, toutes les importations sont taxées à 110%.
Mais à quelques mois de l'expiration de la clause de sauvegarde en mars 2008, l'industrie locale du sucre reste vulnérable si bien que l'Etat et les acteurs du secteur recherchent une extension de la garantie.
La décision se fera sur la base d'un rapport d'une mission technique du secrétariat général du Comesa un peu plus tôt dans l'année, rapport qui préconise qu l'industrie du sucre devrait bénéficier d'un peu plus de temps pour mettre en place les réformes mais à condition que ces réformes soient radicales.
L'une des recommandations importantes de la liste est le retrait du contrôle de l'Etat sur l'industrie à travers un programme de privatisation rapide dans les 2 ans qui viennent. Ceci devrait être soutenu par une nouvelle politique de l'énergie qui promeut la co-génération et la production de biocarburant pour en finir avec la dépendance des industriels à l'égard d'un seul produit, et améliorer leur compétitivité sur le maché régional.
L'Etat devra également intensifier la recherche sur le saccharose et les variétés de canne à maturation rapide, pour permettre une nouvelle tarification basée sur la teneur en sucre et non pas sur le tonnage. La proposition la plus drastique consiste en une hausse constante du quota de sucre importé, parallèlement à une diminution progressive des taxes jusqu'à la pleine libéralisation en 2012.
Business Daily - Kenya, 26 novembre 2007
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La Commission Européenne (CE) est confiante quant à la finalisation des négociations sur les accords de partenariat économique (APE) avec les pays d’Afrique de l’est, avant la date butoir du 31 décembre 2007.
Pour Douglas Carpenter, conseiller pour les Affaires économiques à la Commission européenne, la CE et la CAE ne pourraient peut-être pas conclure un accord total, mais les partenaires sont déterminés à respecter scrupuleusement les délais impartis pour ces négociations sur le libre accès au marché et au secteur des biens.
Carpenter qui est également chargé des affaires de la CAE au sein de la Commission a ajouté que les négociations entre les deux parties avaient commencé au début de la semaine dernière et devraient se poursuivre cette semaine au niveau ministériel.
Le secrétaire général de la CAE, Juma Mwapachu, a assuré les milieux d’affaires de la Tanzanie qu’ils auront accès au marché de l’Union Européenne dès le 1er janvier 2008.
Agence de presse africaine, 19 novembre 2007
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ARTICLE LIE
Les APE feront perdre 162,5 millions de dollars par an aux pays de l'Afrique orientale
Le secrétaire général du Comesa Erastus Mwencha, a affirmé que les échanges commerciaux avec l'Union européenne (UE) ne constituaient pas l'unique solution de développement pour l'Afrique.
Pour M. Mwencha, la priorité est l'intégration régionale, et notamment en lien avec l'accord de partenariat économique avec l'UE, car elle constitue le socle d'un développement durable, en soutenant le développement économique.
La semaine dernière, lors d'une réunion à Bruxelles, l'UE et les membres du Comesa ont convenu de reporter le délai de l'APE à décembre 2008, au lieu de décembre 2007. Malgré l'absence d'une réciprocité du marché, l'UE a accepté d'ouvrir son marché à partir du premier janvier 2008, sans droits de douane ni quotas, aux marchandises du pays membres du Comesa, à l'exception du riz et du sucre.
Maghreboo - Agences, 18 novembre 2007
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