mardi 29 mai 2007

Bilan de la participation du secteur privé au sommet du Comesa

Extraits d'une interview de Saïd Omar Moussa, président de la Chambre de Commerce de Djibouti, sur la participation du secteur privé djiboutien au dernier sommet des Affaires du Comesa.
Vous avez été reconduit pour un mandat de 2 ans à la tête du Comesa Business Council. Qu'est-ce qui vous a valu d'être reconduit précisément ?
[...] Il y a indubitablement une relation de cause à effet entre le bilan très positif de notre Président de la République à la tête du Comesa et ma reconduction. Notre pays jouit également d'un préjugé favorable depuis l'organisation en terre djiboutienne du précédent sommet.
Il semblerait qu'au cours de votre mandat intérimaire vous avez réussi le tour de force de réunir le consensus qui faisait défaut jusque là au sein de la communauté régionale pour s'entendre sur les textes de base…
Il faut rappeler que le Comesa Business Council est un des huit organes constitutifs du traité du Comesa. Malheureusement, c'est le seul organe dont la constitution n'avait pas été formalisée, faute précisément de consensus entre les représentants du secteur privé régional...
Expliquez-nous alors ce que d'aucuns ont reconnu comme votre mérite personnel à Nairobi et qui vous a valu précisément d'être reconduit ?
En m'élisant à Djibouti pour un mandat intérimaire de 6 mois, jusqu'à ce sommet de Nairobi, mes collègues m'avaient assigné la mission de parachever les statuts de notre organe. Nous avons tenté de surmonter les divergences d'approche en élaborant un texte constitutif le plus inclusif et le plus fédérateur qui soit. Les statuts que nous avons concoctés autorisent une adhésion à plusieurs niveaux pour chaque pays. Ainsi, un opérateur économique d'un pays Comesa donné peut adhérer à titre individuel, de même qu'une Association professionnelle du privé peut valider son adhésion au même titre qu'une Chambre de Commerce. Cependant au niveau régional et notamment dans les instances électives du Comesa Business Council, les adhérents d'un même pays ne disposeront au moment du vote que d'une seule et même voix et sous la bannière du pays représenté. Ils formeront une seule et même délégation, à charge pour eux de s'entendre en interne lors des rencontres officielles.

La Nation - Djibouti, 28 mai 2007

Lire l'interview dans son intégralité