Plus d'avantages pour le Zimbabwe au sein du Comesa
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Zimbabwe
Le Zimbabwe tirerait davantage profit de sa seule appartenance au Comesa plutôt qu'en étant membre de la SADC.
Selon le Dr Medicine Masiiwa, directeur de l'Africa Institute for Policy Analysis and Development, le Comesa est un marché plus vaste et plus dynamique, dont les économies des Etats membres et les capacités commerciales sont plus équilibrées.
Le rythme de l'intégration régionale est plus soutenu au Comesa qu'à la SADC, d'autant que le Comesa représente un marché plus large, avec plus de 374 millions d'habitants, répartis dans 20 Etats membres. Ce qui constitue un débouché non négligeable, particulièrement pour les produits agricoles et manufacturés. Par ailleurs, c'est un marché dont la croissance est supérieure à celle de la SADC.
Si le Comesa attire autant le Zimbabwe, c'est que les relations économiques et commerciales y sont plus équilibrées, contrairement à la SADC, écrasée par l'Afrique du Sud. Par exemple, l'Afrique du Sud représente 73% du commerce du Zimbabwe, ce qui n'est pas économiquement viable dans la mesure où la bonne santé de l'économie locale est dépendante des résultats sud-africains.
Par ailleurs, le Zimbabwe estime avoir plus de chances d'attirer des investissements étrangers au sein du Comesa alors qu'au sein de la SADC, une très large part de ces IDE risque d'être captée par l'Afrique du Sud qui dispose d'infrastructures développées.
A l'heure actuelle, le Zimbabwe est l'un des neuf premiers membres à avoir mis en place la zone de libre-échange en octobre 2000, avec Djibouti, le Kenya, Madagascar, le Malawi, Maurice, le Soudan et la Zambie. Le Zimbabwe est également partie prenante dans bien d'autres projets du Comesa en vue de l'union douanière : nomenclature tarifaire commune, tarif extérieur commun, Document douanier du Comesa, schéma de garantie régionale, harmonisation des données douanières.
En comparaison, les progrès au sein de la SADC sont lents, même si les Etats membres ont signé le Protocole de la SADC qui vise à établir une union douanière en 2008.
The East African - Kenya, 2 décembre 2007
Lire l'article dans son intégralité
Selon le Dr Medicine Masiiwa, directeur de l'Africa Institute for Policy Analysis and Development, le Comesa est un marché plus vaste et plus dynamique, dont les économies des Etats membres et les capacités commerciales sont plus équilibrées.
Le rythme de l'intégration régionale est plus soutenu au Comesa qu'à la SADC, d'autant que le Comesa représente un marché plus large, avec plus de 374 millions d'habitants, répartis dans 20 Etats membres. Ce qui constitue un débouché non négligeable, particulièrement pour les produits agricoles et manufacturés. Par ailleurs, c'est un marché dont la croissance est supérieure à celle de la SADC.
Si le Comesa attire autant le Zimbabwe, c'est que les relations économiques et commerciales y sont plus équilibrées, contrairement à la SADC, écrasée par l'Afrique du Sud. Par exemple, l'Afrique du Sud représente 73% du commerce du Zimbabwe, ce qui n'est pas économiquement viable dans la mesure où la bonne santé de l'économie locale est dépendante des résultats sud-africains.
Par ailleurs, le Zimbabwe estime avoir plus de chances d'attirer des investissements étrangers au sein du Comesa alors qu'au sein de la SADC, une très large part de ces IDE risque d'être captée par l'Afrique du Sud qui dispose d'infrastructures développées.
A l'heure actuelle, le Zimbabwe est l'un des neuf premiers membres à avoir mis en place la zone de libre-échange en octobre 2000, avec Djibouti, le Kenya, Madagascar, le Malawi, Maurice, le Soudan et la Zambie. Le Zimbabwe est également partie prenante dans bien d'autres projets du Comesa en vue de l'union douanière : nomenclature tarifaire commune, tarif extérieur commun, Document douanier du Comesa, schéma de garantie régionale, harmonisation des données douanières.
En comparaison, les progrès au sein de la SADC sont lents, même si les Etats membres ont signé le Protocole de la SADC qui vise à établir une union douanière en 2008.
The East African - Kenya, 2 décembre 2007
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