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Le Rwanda et le Burundi, quelques mois après leur adhésion à l'East African Community, sont en passe d’occuper vingt hauts postes au sein de l’organisation d’intégration en dépit d’une barrière linguistique qui risque de compliquer ces nominations.Le secrétaire général adjoint de la Communauté, Dr. Tangus Rotich a annoncé que plus de 100 candidats du Burundi et du Rwanda ont déjà été présélectionnés pour les importants postes en compétition. Les candidats sélectionnés originaires des deux pays voisins vont occuper les 20 postes-clé vacants au sein du secrétariat de la Communauté dans le cadre de sa politique de distribution équitable des ressources et opportunités entre les pays membres. Toutefois, le défi qui interpelle les deux pays surtout le Burundi, est la barrière linguistique. Le Burundi continue d’avoir une forte relation francophone, et le secrétariat avait presque échoué à obtenir les meilleurs candidats, la plupart des postulants étant des francophones, alors que la langue officielle de la communauté est l'anglais.Les deux pays ont été admis au sein de l'EAC en juin de cette année, portant à cinq le nombre d’Etats composant le regroupement régional –les autres étant le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie, soit près de 120 millions d’habitants et un produit national brut combiné de 41 milliards USD. Agence de presse africaine, 18 décembre 2007Lire l'article dans son intégralité
Le secrétaire général du Comesa, Erastus Mwencha, est sur le point de quitter l'organisation après avoir été à sa tête pendant 25 ans.
Au cours de son activité, il a vu l'organisation évoluer d'une zone d'échanges préférentiels en un bloc commercial où 13 pays commercent au sein d'une zone de libre-échange. Mr Mwencha est candidat à la direction de la Commission de l'Union africaine.
Il a souligné que l'un des plus intéressants challenges était le rôle qu'il avait joué dans la négociation des APE avec l'Union européenne.
The East African - Kenya, 3 décembre 2007
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Une nouvelle étude a conclu que le marché du Comesa était plus opportun pour la Tanzanie.
Cette étude a été réalisée à la demande de la Tanzania Private Sector Foundation, la Confederation of Tanzania Industries et la Tanzania Chamber of Commerce, Industry and Agriculture. L'étude fait le point sur les raisons de l'appartenance de la Tanzanie au Comesa, à la SADC et à l'EAC.
L'appartenance de la Tanzanie au Comesa devrait renforcer son importance politique au sein de l'EAC et faciliter la rationalisation et l'harmonisation des programmes du Comesa, de l'EAC et de la SADC.
L'importance des marchés comme l'Egypte, le Soudan, l'Ethiopie, Djibouti entre autres, a été démontrée à travers les flux d'échanges dans la région. Ce qui tend à montrer que la zone de libre-échange du Comesa et son union douanière sont plus importantes que celle de la SADC. Par ailleurs, le Comesa aurait plus de poids auprès des instances de l'Union africaine malgré la puissance économique de l'Afrique du Sud.
The East African - Kenya, 10 décembre 2007
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Le ministre zambien des Finances et de la planification nationale, M. Ngandu Magande a déclaré que son gouvernement avait jugé nécessaire de changer l’actuel régime fiscal et réglementaire du secteur minier.
Selon M. Magande, il y avait des déséquilibres nés des concessions fiscales à propos des accords de développement signés par le gouvernement en 2000 avec les compagnies minières. Sur 3,1 milliards de dollars de revenus en 2006, sur la base du cours de la London Metal Exchange
Les contributions fiscale des sociétés d’exploitation minière représentent 4,8 % des impôts collectés en 2006 et 10% de ceux prévus en 2007. “Il est donc important que les sociétés d’exploitation minière mettent davantage d’argent dans les caisses de l’État, pour respecter les conditions clairement stipulées dans les accords de développement”, a conclu M. Magande.
Agence de presse africaine, 5 décembre 2007
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Le Zimbabwe tirerait davantage profit de sa seule appartenance au Comesa plutôt qu'en étant membre de la SADC.
Selon le Dr Medicine Masiiwa, directeur de l'Africa Institute for Policy Analysis and Development, le Comesa est un marché plus vaste et plus dynamique, dont les économies des Etats membres et les capacités commerciales sont plus équilibrées.
Le rythme de l'intégration régionale est plus soutenu au Comesa qu'à la SADC, d'autant que le Comesa représente un marché plus large, avec plus de 374 millions d'habitants, répartis dans 20 Etats membres. Ce qui constitue un débouché non négligeable, particulièrement pour les produits agricoles et manufacturés. Par ailleurs, c'est un marché dont la croissance est supérieure à celle de la SADC.
Si le Comesa attire autant le Zimbabwe, c'est que les relations économiques et commerciales y sont plus équilibrées, contrairement à la SADC, écrasée par l'Afrique du Sud. Par exemple, l'Afrique du Sud représente 73% du commerce du Zimbabwe, ce qui n'est pas économiquement viable dans la mesure où la bonne santé de l'économie locale est dépendante des résultats sud-africains.
Par ailleurs, le Zimbabwe estime avoir plus de chances d'attirer des investissements étrangers au sein du Comesa alors qu'au sein de la SADC, une très large part de ces IDE risque d'être captée par l'Afrique du Sud qui dispose d'infrastructures développées.
A l'heure actuelle, le Zimbabwe est l'un des neuf premiers membres à avoir mis en place la zone de libre-échange en octobre 2000, avec Djibouti, le Kenya, Madagascar, le Malawi, Maurice, le Soudan et la Zambie. Le Zimbabwe est également partie prenante dans bien d'autres projets du Comesa en vue de l'union douanière : nomenclature tarifaire commune, tarif extérieur commun, Document douanier du Comesa, schéma de garantie régionale, harmonisation des données douanières.
En comparaison, les progrès au sein de la SADC sont lents, même si les Etats membres ont signé le Protocole de la SADC qui vise à établir une union douanière en 2008.
The East African - Kenya, 2 décembre 2007
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Le dynamisme vers l'intégration régionale en Afrique de l'Est a reçu l'encouragement des Etats-Unis il y a deux semaines.
En visite à Arusha, le ministre américain des Finances, Henry Paulson, a annoncé qu'il soutenait le mouvement pour que des nations d'Afrique de l'Est travaillent ensemble plutôt que chacune de son côté, ajoutant que l'intégration économique était une force puissante.
La Communauté de l'Afrique de l'est (EAC), comprenant l'Ouganda, le Kenya et la Tanzanie, de même que des nouveaux venus comme le Rwanda et le Burundi, a créé une union douanière en 2005 qui réduit les taxes sur la plupart des exportations au sein de la région, l'objectif ultime étant de réaliser une coopération politique.
Le bloc de l'EAC, avec une population de 125 millions et un produit intérieur brut combiné de 104 milliards de dollars, a la possibilité de profiter plus d'une harmonisation plus profonde, a ajouté Paulson.
La prochaine étape pour l'EAC est de rédiger les règles d'un marché commun qui permettrait la libre circulation de la main-d'œuvre, des biens et des services à travers les frontières nationales. Les négociateurs des cinq Etats partenaires, des représentants de la société civile, des hommes et femmes d'affaires et des experts juridiques ont déjà fait le travail préparatoire, et les discussions formelles devraient commencer à tout moment.
Inter Press Service, 3 décembre 2007
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