mardi 23 octobre 2007

Exploiter les opportunités dans le Comesa

Les exportateurs ont été encouragés à tirer profit des opportunités commerciales au sein du Comesa à travers l'union douanière prévue pour décembre 2008.
Selon Herbert Chakanyuka, directeur de Zimtrade, faire du commerce avec les Etats membres favoriserait l'intégration régionale tout en renforçant les capacités du pays à faire face aux défis économiques : "Il y a des opportunités pour des produits à haute valeur ajoutée. Il faudrait se positionner sur des marchés spécifiques".
En ce sens, il a encouragé les exporteurs à examiner la question et à être innovants dans la gamme de leurs produits exportés qui vont subir la compétition des produits sud-africains. "Il serait regrettable que les commerçants du Zimbabwe ne puisse pas tirer profit des opportunités du Comesa, région en pleine croissance ces dernières années", a ajouté Herbert Chakanyuka.
Le Comesa est un marché majeur pour les biens du Zimbabwe et représente le moyen principal de faire entrer des devises. Zimtrade organise des séminaires et des ateliers sur la promotion et du commerce tandis que le Comesa promeut l'intégrationéconomique régionale à travers le commerce et l'investissement.

The Herald - Zimbabwe, 22 octobre 2007

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mardi 16 octobre 2007

e-Comesa #126 - Le Comesa, la SADC et l'EAC pour une meilleure harmonisation

Les autres titres abordés dans ce numéro :
- Une délégation du Comesa en Chine
- Une coopération nécessaire pour une meilleure visibilité internationale de l'Afrique
- La Zambie sensibilisée au projet de "kit PME"

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L'EAC pose ses conditions pour signer un accord commercial avec l'UE

Les ministres du Commerce des pays membres de l'East African Community (EAC) ont convenu de signer en bloc les accords de partenariat économique (APE) avec l'Europe avant d'entamer des négociations détaillées avec les autres pays d'Afrique orientale et australe.
Le régime fiscal commun de la région (0% pour les matières premières, 10% pour les produits semi-traités et 25% pour les produits finis) sera maintenu après la signature des APE.
Les ministres du Commerce de l'EAC ont également demandé plus de financement pour le commerce, affirmant que l'apport européen pour les producteurs africains ne devra pas être une mesure adoptée de manière spéciale, mais un partenariat à long terme afin d'assurer le développement : "[...] Ces problèmes du développement devront être résolus avec des points de référence et des priorités budgétaires claires afin d'établir un partenariat transparent et à long terme".

Xinhua, 15 octobre 2007

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Une liste de produits sensibles pour les pays du Comesa

Les représentants des pays membres du Comesa sont en train de mettre au point une liste de produits « sensibles ».
Cette liste incluera tous les produits stratégiques pour l'ensemble des pays du Comesa, dans le cadre du lancement de l'Union douanière en décembre 2008.
Près de 50 délégués des pays membres du Comesa se réuniront, du 15 au 17 octobre à Madagascar pour finaliser les détails de la liste. Cette réunion vise essentiellement l'identification et la catégorisation des produits sensibles.
L'Union douanière du Comesa sera opérationnelle au mois de décembre 2008.

L'Express - Madagascar, 16 octobre 2007

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Le Comesa souligne l'importance de l'intégration régionale en Afrique

Le Comesa, premier bloc régional africain à créer une zone de libre-échange, a jugé que l'intégration régionale était la clé de la libération du vaste potentiel économique de l'Afrique.
Pour Sindiso Ngwenya, secrétaire général adjoint du Comesa, le développement rapide de l'environnement économique requiert que le continent africain évolue rapidement et stratégiquement vers l'intégration économique.
L'officiel s'est dit heureux du nombre d'initiatives prises pour renforcer l'intégration régionale sur le continent mais a néanmoins regretté que les secteurs productifs du continent africain ne soient pas des moteurs de croissance pour le commerce et le développement régional.

Xinhua, 15 octobre 2007

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lundi 15 octobre 2007

SADC ou Comesa : les pays doivent choisir

L'échéance approche à grands pas : les pays d'Afrique australe appartenant à la fois au Comesa et à la SADC vont devoir choisir entre l'une des deux organisations régionales.
Lors d'une réunion au Mozambique, le secrétaire général de la SADC, Tomaz Salomao a clairement fait savoir que tôt ou tard, les pays appartenant à la fois au Comesa et à la SADC, devront choisir, conformément aux règles de l'OMC qui veulent qu'un pays ne puisse appartenir qu'à une seule union douanière, tout en sachant que la SADC et le Comesa évoluent vers une union douanière. Huit membres de la SADC appartiennent également au Comesa : Angola, Madagascar, Malawi, Maurice, RD Congo, Zambie, Zimbabwe, et Swaziland. Pour l'heure, seul le Mozambique a fait ce choix en 1998, en quittant le Comesa
Selon Salomao, "certains pays pensent tirer plus de profits en appartenant à deux organisations régionales plutôt qu'à une seule [...] mais ils devront faire un choix, même douloureux. Le Mozambique a fait ce choix en 1998, en quittant le Comesa. C'est un problème qui ne peut être repoussé sine die". Salomao a tout de même admis qu'il n'était pas exclu que la SADC évolue vers 2 organisations : une dédiée à la coopération politique entre les 14 Etats membres et une autre pour la coopération économique entre un nombre plus restreint.

Agencia de Informacao de Mocambique, 13 octobre 2007

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Le Comesa appelle à une participation active des petits entrepreneurs dans la zone de libre-échange

Pour le Comesa, il est important de laisser les entrepreneurs de petites et moyennes entreprises participer activement à la zone de libre- échange régionale avant le lancement de l'Union douanière en décembre 2008.
Pourl'heure, cette zone de libre-échange a sourtout profité aux grandes entreprises de la région, d'où la nécessité d'impliquer les PME dans les affaires au niveau de la région. Lorsque l'union douanière sera entièrement en place, les PME bénéficieront d'un véritable réseau pour leur production et leur marketing dans la région du Comesa, ce qui devrait contribuer à l'intégration économique régionale.

Xinhua, 12 octobre 2007

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Vers la mise en place d'un partenariat efficace

La mission d'évaluation conjointe Commission Européenne/Corne de l'Afrique a tenu sa première réunion à Djibouti avec pour objectif de finaliser la signature d'un accord de partenariat économique (APE).
Y ont participé : des experts de sept pays de la Corne (Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Somalie, Soudan et Ouganda), de la Commission européenne, de la Banque européenne d'Investissements et du secrétariat du Comesa.
Ces rencontres doivent aboutir à la tenue du 13e forum régional des négociations auquel prendront part de nombreux ministères et ambassadeurs africains et européens.

La Nation - Djibouti, 10 octobre 2007

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mardi 9 octobre 2007

e-Comesa #125 - Le Brésil nomme un représentant spécial au Comesa

Les autres titres abordés dans ce numéro :
- Le premier atelier du Comesa sur la e-législation a eu lieu à Nairobi
- La Commission d'observation électorale du Comesa de retour de Madagascar
- La stratégie d'intégration du Genre du Comesa

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lundi 8 octobre 2007

Les Etats du Comesa priés de supprimer les barrières non tarifaires

Malgré la réduction des tarifs douaniers au sein du Comesa, les Etats membres sont toujours confrontés aux barrières non tarifaires qui limitent les flux d'échanges, et donc, freinent la croissance des volumes du commerce dans la région.
Pour la première fois, une réunion sous-régionale sur la question de l'élimination des barrières non tarifaires a eu lieu à Blantyre, au Malawi. Le secrétaire permanent au Commerce du Malawi, Newby Kumwembe, a exprimé quelques inquiétudes à propos des barrières non tarifaires qui entravaient la vision du Comesa. Cette vision est de mettre en place un espace économique régional complètement intégré, compétitif à l'international, et qui prospère au plan économique. "Nous avons été témoins de la réduction des droits de douane, mais des barrières non tarifaires subsistent. Elles concernent des procédures administratives et douanières excessives. L'élimination de ces barrières faciliterait la libre circulation des biens", a-t-il précisé.
Le Comesa a invité les Etats membres à prendre de l'avance avec l'élaboration d'une stratégie commune d'élimination des entraves au commerce. Cette réunion a été organisée parce qu'il subsistait des barrières non tarifaires au commerce dans la région : Mwencha a appelé les Etats membres à se concentrer sur une approche plus large, qui consiste à créer un environnement commercial libre de tout obstacle.

Inter Press Service, 5 octobre 2007

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ARTICLE LIE
Le commerce intra-africain "demeure faible" malgré les efforts d'intégration


Les pays d'Afrique de l'est ne veulent pas être le paradis des corrompus

Le Kenya a signé une déclaration de lutte contre la corruption, selon la Commission kenyane de lutte contre la corruption (KACC).
La commission rejoint ses équivalents ougandais et tanzanien avec la signature de la "Déclaration de Kampala de l'Association est-africaine des autorités en charge de la lutte contre la corruption". Reconnaissant que la corruption pouvait nuire au bon fonctionnement de toute société, menacer la démocratie, la croissance économique et l'état de droit, elles s'engagent à encourager les gouvernements concernés à ne pas ouvrir leurs portes aux personnes corrompues, aux richesses douteuses et aux investissements en argent sale.
Les autorités de lutte contre la corruption en Afrique de l'est ont convenu d'une réunion à Nairobi le mois prochain à laquelle devraient être invités d'autres pays de l'East African Community (EAC) comme le Rwanda et le Burundi.

Xinhua, 5 octobre 2007

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vendredi 5 octobre 2007

Les Mauriciens encouragés à s'intéresser au marché africain

Le ministre mauricien des Finances, Rama Sithanen, a demandé aux entrepreneurs mauriciens de réaliser que l'avenir de leurs affaires pouvait se trouver en Afrique, avec un marché de plus de 500 millions de personnes dans les pays de la SADC et du Comesa.
Pour M. Sithanen, l'Afrique enregistre actuellement sa plus longue période de croissance économique de l'histoire récente et c'est un message d'encouragement qu'il a fait passer : "il y a un certain nombre de voies d'accès à ce marché et l'une d'elles est le partenariat stratégique avec des entreprises étrangères qui ont l'expertise et l'expérience dans l'exportation."
Par ailleurs, avec la présence de la Chine et de l'Inde en Afrique, Maurice obtient ainsi une opportunité unique pour réaliser sa vision de devenir un pont commercial entre l'Asie et l'Afrique.

Panapress, 4 octobre 2007

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jeudi 4 octobre 2007

Un nouveau réseau de chemin de fer en perspective en Afrique de l'est

Un vaste réseau de lignes supplémentaires de chemin de fer en Afrique de l'Est est à l'étude, selon un officiel du secrétariat de l'East African Community (EAC).
Ces lignes supplémentaires ont été approuvées récemment par le conseil des ministres de l'EAC et des études de faisabilité pour 15 nouvelles lignes ont été lancées. La Tanzanie devrait être le principal bénéficiaire de ce projet ambitieux s'il est réalisé.
Actuellement, il y trois principaux réseaux ferrés en Afrique de l'est, dont deux datent de l'époque coloniale.

Xinhua, 3 octobre 2007

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mardi 2 octobre 2007

e-Comesa #124 - La Zambie approuve les réformes des marchés publics du Comesa

Les autres titres abordés dans ce numéro :
- Les responsables de presse décident de monter une association régionale
- "Nous avons fait d'énormes progrès dans la réforme des marchés publics" - Musoni (ministre des Finances et de la planification économique, Rwanda)

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lundi 1 octobre 2007

Le Comesa appelle à la prudence à propos de l'accord commercial avec l'Europe

Le Comesa recherche une meilleure protection pour son marché intérieur alors que se poursuivent les négociations commerciales avec l'Union européenne (UE).
Même engagés dans une négociation d'un accord de partenariat économique (APE) prévu pour la fin de l'année, les Etats africains ont annoncé que la protection des marchés intérieurs était la clé pour une conclusion rapide sur le nouvel accord.

Le Comesa cherche également à mettre en garde contre la compétition injuste de l'Union européenne. "Nous devons renforcer nos marchés pour éviter de signer un accord imparfait qui risquerait de nuire à nos économies" a déclaré le secrétaire général du Comesa, Erastus Mwencha. Et en ce sens, le Comesa demandera un délai suffisant pour examiner en détail chaque terme de l'accord et s'accorder une période d'ajustement.
Mr Mwencha s'exprimait au moment où l'Union européenne offrait au Comesa un accès à son marché sans quota ni droits de douanes pour tous les produits, à l'exception du sucre qui fera l'objet d'une négociation séparée.

Business Daily - Kenya, 30 septembre 2007

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