La décision du Comesa sur la protection du sucre attendue
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Kenya
Une décision du Comesa sur l'extension d'une clause de sauvegarde pour le Kenya et son industrie du sucre est attendue aujourd'hui.
Bien qu'il y ait eu des signes que l'extension serait accordée pour une autre période de 4 ans, le conseil des Ministres du Comesa devrait avoir le dernier mot après la série de consultations à Lusaka la semaine dernière.
Dans l'accord préférentiel actuel, le Kenya n'autorise que 200.000 tonnes métriques de sucre en provenance de la ZLE du Comesa sur son marché local. Cette situation fait suite à une décision du conseil des Ministres ayant statué sur le fait que son industrie ne survivrait pas face à la l'importation massive de produits plus compétitifs. Au-delà de ce quota, toutes les importations sont taxées à 110%.
Mais à quelques mois de l'expiration de la clause de sauvegarde en mars 2008, l'industrie locale du sucre reste vulnérable si bien que l'Etat et les acteurs du secteur recherchent une extension de la garantie.
La décision se fera sur la base d'un rapport d'une mission technique du secrétariat général du Comesa un peu plus tôt dans l'année, rapport qui préconise qu l'industrie du sucre devrait bénéficier d'un peu plus de temps pour mettre en place les réformes mais à condition que ces réformes soient radicales.
L'une des recommandations importantes de la liste est le retrait du contrôle de l'Etat sur l'industrie à travers un programme de privatisation rapide dans les 2 ans qui viennent. Ceci devrait être soutenu par une nouvelle politique de l'énergie qui promeut la co-génération et la production de biocarburant pour en finir avec la dépendance des industriels à l'égard d'un seul produit, et améliorer leur compétitivité sur le maché régional.
L'Etat devra également intensifier la recherche sur le saccharose et les variétés de canne à maturation rapide, pour permettre une nouvelle tarification basée sur la teneur en sucre et non pas sur le tonnage. La proposition la plus drastique consiste en une hausse constante du quota de sucre importé, parallèlement à une diminution progressive des taxes jusqu'à la pleine libéralisation en 2012.
Business Daily - Kenya, 26 novembre 2007
Lire l'article dans son intégralité
Bien qu'il y ait eu des signes que l'extension serait accordée pour une autre période de 4 ans, le conseil des Ministres du Comesa devrait avoir le dernier mot après la série de consultations à Lusaka la semaine dernière.
Dans l'accord préférentiel actuel, le Kenya n'autorise que 200.000 tonnes métriques de sucre en provenance de la ZLE du Comesa sur son marché local. Cette situation fait suite à une décision du conseil des Ministres ayant statué sur le fait que son industrie ne survivrait pas face à la l'importation massive de produits plus compétitifs. Au-delà de ce quota, toutes les importations sont taxées à 110%.
Mais à quelques mois de l'expiration de la clause de sauvegarde en mars 2008, l'industrie locale du sucre reste vulnérable si bien que l'Etat et les acteurs du secteur recherchent une extension de la garantie.
La décision se fera sur la base d'un rapport d'une mission technique du secrétariat général du Comesa un peu plus tôt dans l'année, rapport qui préconise qu l'industrie du sucre devrait bénéficier d'un peu plus de temps pour mettre en place les réformes mais à condition que ces réformes soient radicales.
L'une des recommandations importantes de la liste est le retrait du contrôle de l'Etat sur l'industrie à travers un programme de privatisation rapide dans les 2 ans qui viennent. Ceci devrait être soutenu par une nouvelle politique de l'énergie qui promeut la co-génération et la production de biocarburant pour en finir avec la dépendance des industriels à l'égard d'un seul produit, et améliorer leur compétitivité sur le maché régional.
L'Etat devra également intensifier la recherche sur le saccharose et les variétés de canne à maturation rapide, pour permettre une nouvelle tarification basée sur la teneur en sucre et non pas sur le tonnage. La proposition la plus drastique consiste en une hausse constante du quota de sucre importé, parallèlement à une diminution progressive des taxes jusqu'à la pleine libéralisation en 2012.
Business Daily - Kenya, 26 novembre 2007
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