L'industrie sucrière pour le maintien des taxes sur le sucre importé
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Ouganda
Les industriels du sucre souhaitent que la taxe de 100% sur le sucre importé soit maintenue, précisant que la fin de la clause de sauvegarde conduirait à l'effondrement du secteur.
Cette protection, qui taxe le sucre en provenance des pays du Comesa à 100%, prend fin en mars 2008. L'ouverture du marché local pourrait entraîner une augmentation conséquente des importations de sucre bon marché. Pour Sudeep Mohanty, responsable marketing à la Sugar Corporation of Uganda, il faut trouver une mesure qui empêcherait l'arrivée de sucre non taxé en Ouganda. "Les pays du Comesa bénéficient d'économies d'échelle, ce qui leur permet d'exporter du sucre vers le marché de l'EAC".
Pour Richard Orr, manager général de Kakira Sugar Work, l'Ouganda a aujourd'hui le choix : produire localement son sucre et maintenir des emplois ou l'importer. L'industrie du sucre représente 20.000 emplois directs et plus de 150.000 emplois indirects, pour une production de 191.256 tonnes et les prévisions estiment la demande à près de 750.000 tonnes en 2030.
Toutefois, les industriels se préparent au non renouvellement de la clause de sauvegarde. "Nous nous préparons à toute éventualité et nous saurons rester compétitifs". Plus de 100 millions USD ont été investis dans les trois usines sucrières et les industriels travaillent actuellement à une diversification pour demeurer compétitifs.
The New Vision - Ouganda, 16 juillet 2007
Lire l'article dans son intégralité
Cette protection, qui taxe le sucre en provenance des pays du Comesa à 100%, prend fin en mars 2008. L'ouverture du marché local pourrait entraîner une augmentation conséquente des importations de sucre bon marché. Pour Sudeep Mohanty, responsable marketing à la Sugar Corporation of Uganda, il faut trouver une mesure qui empêcherait l'arrivée de sucre non taxé en Ouganda. "Les pays du Comesa bénéficient d'économies d'échelle, ce qui leur permet d'exporter du sucre vers le marché de l'EAC".
Pour Richard Orr, manager général de Kakira Sugar Work, l'Ouganda a aujourd'hui le choix : produire localement son sucre et maintenir des emplois ou l'importer. L'industrie du sucre représente 20.000 emplois directs et plus de 150.000 emplois indirects, pour une production de 191.256 tonnes et les prévisions estiment la demande à près de 750.000 tonnes en 2030.
Toutefois, les industriels se préparent au non renouvellement de la clause de sauvegarde. "Nous nous préparons à toute éventualité et nous saurons rester compétitifs". Plus de 100 millions USD ont été investis dans les trois usines sucrières et les industriels travaillent actuellement à une diversification pour demeurer compétitifs.
The New Vision - Ouganda, 16 juillet 2007
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