Quels enjeux pour l'union douanière du Comesa ?
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Comesa en bref
Quels seront les impacts de la mise en place de l'union douanière du Comesa en Afrique australe ?
D'abord, il y a le cas de la Communauté d'Afrique de l'Est, spécialement, le Kenya et l'Ouganda qui à terme, feront partie des deux unions douanières, ce qui est contraire aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Le cas de la Tanzanie, qui s'est résolument positionnée au sein de la SADC, est intéressant. Le pays possède toujours un avantage dans la mesure où il peut accéder au marché du Comesa aux mêmes tarifs préférentiels que le Kenya et l'Ouganda. En effet, tant que la SADC n'adopte pas de tarif extérieur commun (TEC), la Tanzanie est plus ou moins épargnée des conséquences négatives liées à l'appartenance simultanée à l'union douanière de la CAE et à la SADC. Le problème se posera quand la SADC évoluera en union douanière en 2010, et si elle adopte un TEC différent de ceux de la CAE et du Comesa.
Vient s'ajouter à cela la négociation des accords de partenariat économique (APE) menée par la SADC et le Comesa et, selon lequel des deux blocs négociera le meilleur accord de partenariat économique (APE), la Tanzanie pourrait quitter la SADC dans un futur proche.
La configuration en Afrique australe pose un réel obstacle à l'intégration économique en Afrique australe, entre le Comesa et la SADC qui envisagent de devenir des unions douanières, et la CAE et la SACU dont les unions dounaières sont déjà effectives. D'autre difficultés vont se faire jour : ajustement des tarifs nationaux au tarif extérieur commun, choix de la structure qui va gérer l'union douanière, établissement de bureaux de liaison et ratification du protocole de libre circulation des personnes.
La réussite de la mise en place de l'union douanière va dépendre de la volonté politique et de l'implication des gouvernements dans le processus.
The East African - Kenya, 28 mai 2007
Lire l'article dans son intégralité
EN SAVOIR PLUS...
... sur l'OMC : la structure, les grandes conférences, les enjeux...
D'abord, il y a le cas de la Communauté d'Afrique de l'Est, spécialement, le Kenya et l'Ouganda qui à terme, feront partie des deux unions douanières, ce qui est contraire aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Le cas de la Tanzanie, qui s'est résolument positionnée au sein de la SADC, est intéressant. Le pays possède toujours un avantage dans la mesure où il peut accéder au marché du Comesa aux mêmes tarifs préférentiels que le Kenya et l'Ouganda. En effet, tant que la SADC n'adopte pas de tarif extérieur commun (TEC), la Tanzanie est plus ou moins épargnée des conséquences négatives liées à l'appartenance simultanée à l'union douanière de la CAE et à la SADC. Le problème se posera quand la SADC évoluera en union douanière en 2010, et si elle adopte un TEC différent de ceux de la CAE et du Comesa.
Vient s'ajouter à cela la négociation des accords de partenariat économique (APE) menée par la SADC et le Comesa et, selon lequel des deux blocs négociera le meilleur accord de partenariat économique (APE), la Tanzanie pourrait quitter la SADC dans un futur proche.
La configuration en Afrique australe pose un réel obstacle à l'intégration économique en Afrique australe, entre le Comesa et la SADC qui envisagent de devenir des unions douanières, et la CAE et la SACU dont les unions dounaières sont déjà effectives. D'autre difficultés vont se faire jour : ajustement des tarifs nationaux au tarif extérieur commun, choix de la structure qui va gérer l'union douanière, établissement de bureaux de liaison et ratification du protocole de libre circulation des personnes.
La réussite de la mise en place de l'union douanière va dépendre de la volonté politique et de l'implication des gouvernements dans le processus.
The East African - Kenya, 28 mai 2007
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