vendredi 30 mars 2007

La dérogation du Comesa à nouveau au coeur des débats

L'association parlementaire de sucre du Kenya souhaite que le gouvernement fasse du lobbying pour une prolongation de la protection industrielle de quatre ans contre les importations en provenance du Comesa.

Wycliffe Osundwa, président de l'association et membre du Parlement, a indiqué que les fermiers au Kenya rencontreraient beaucoup de difficultés si le sucre exempt de droits de douane en provenance du Comesa est autorisé sur le marché local, dès la fin février de l’année prochaine (la dérogation du Comesa expire le 28 février 2008, ouvrant l'accès du marché aux importations du Comesa sans limitation de quota). A son sens, le gouvernement a échoué dans la privatisation des moulins à sucre qui aurait dû permettre au l’arrivée de capitaux privés pour que l'industrie du sucre locale soit compétitive en 2008.
Mumias Sugar Company, une grande compagnie sucrière, probablement la seule prête pour la concurrence, a annoncé une étude sur l'état de l'industrie du sucre locale face aux importations du Comesa.

The Standard - Kenya, 29 mars 2007

jeudi 29 mars 2007

Le Rwanda va abriter une réunion sur le programme agricole africain

Environ 300 experts agricoles, décideurs et opérateurs du Comesa, de l'Union africaine (UA) et d'autres partenaires au développement internationaux vont se réunir à Kigali, au Rwanda du 29 au 31 mars pour une table ronde sur le Programme de développement agricole de l'Afrique (CAADP) du Nouveau partenariat pour le développement économique de l'Afrique (NEPAD).
L'objectif de cette réunion est de parvenir à un consensus entre les parties concernées sur le cadre d'établissement des partenariats nécessaires pour mettre en oeuvre le programme de développement agricole et obtenir des engagements et des ressources des partenaires pour faire les investissements nécessaires.
La réunion va également passer en revue la manière dont les politiques nationales et les investissements soutiennent le développement agricole et identifier les obstacles à la réalisation du taux de croissance ciblé d'au moins 6% pour le secteur agricole.

Panapress, 27 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité

Une expertise juridique pour assurer les intérêts de la région

Pour le Comesa, il y a un réel besoin de consultations juridiques dans le cadre des négociations des accords de partenariat économique (APE), pour défendre au mieux les intérêts de la région.
C'est ce qui a été déclaré lors de l'ouverture d'une réunion des Etats membres, dont l'objectif était de se concentrer sur le langage juridique du projet de texte d'APE, en vue d'une autre série de négociations avec l'Union européenne.
Les consultants juridiques ont été invités à se concentrer sur la forme juridique du texte afin de préserver au mieux les intérêts de l'Afrique orientale et australe (AfOA).
Le Comesa a bon espoir que l'APE négocié avec l'Union européenne contribuera de façon positive au développement de la région.

IndianMuslims.info, 29 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité

mardi 27 mars 2007

e-Comesa #92 - Une délégation du Comesa rencontre le secrétaire d'Etat au développement international britannique

Les autres titres abordés dans ce numéro :

- Les APE devraient compléter et non miner l'intégration régionale
- La suppression des subventions agricoles profiterait plus aux pays en développement
- Le secteur privé agricole au Soudan sensibilisé au FAMIS
- ...
Télécharger la "e-Comesa newsletter #92"

La déclaration de Khartoum adoptée

Les ministres de l'Agriculture des Etats membres du Comesa ont annoncé que leurs pays seraient particulièrement attentifs à la mise en oeuvre des stratégies agricoles.
Dans la déclaration de Khartoum qui clôturait une réunion de travail de deux jours, les ministres du Comesa ont souligné l'importance "d'augmenter la production agricole, d'améliorer la productivité, d'assurer la sécurité alimentaire et de promouvoir les échanges de biens agricoles, aussi bien au sein du Comesa qu'en dehors".

La déclaration a également rappelé l'engagement du Comesa, dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement, de diminuer la famine de moitié et de réduire la malnutrition infantile à l'échelle du continent d'ici 2015.
Les ministres ont donc invité les Etats à proposer des projets viables, à prendre des mesures urgentes pour développer des stratégies et à augmenter les surfaces cultivées irriguées afin de réduire le risque climatique.

Xinhua, 25 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité

lundi 26 mars 2007

La coopération avec la Jordanie formalisée

Salem Khaza’leh, ministre de l'Industrie et du Commerce de la Jordanie et Erastus Mwencha, secrétaire général du Comesa ont signé un protocole d'accord visant à développer la coopération entre les deux parties sur l'économie, le commerce et l'investissement.
Cet accord pourrait à terme, favoriser l'accès des produits jordaniens au marché du Comesa.
Du côté jordanien, la signature de cet accord constitue un point positif en vue de la signature d'un accord de libre échange avec le Comesa proposé par le pays, d'autant que la Jordanie a été acceptée comme observateur au sein du Comesa depuis novembre 2006.
Ce protocole d'accord suit un autre accord signé le 14 mars à Lusaka, portant sur le commerce, le tourisme, le développement des compétences en matière de logement et les transferts de technologie.

Mena Report - Jordanie, 21 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité

La campagne en faveur d'un retour au sein du Comesa reprend

Le secteur privé tanzanien a relancé sa campagne en faveur du retour du pays au sein du Comesa, par la voix de la Confédération des industries de la Tanzanie (Confederation of Tanzania Industries - CTI).

Pour Hussein Kamote, directeur du CTI, malgré le retrait du Comesa, la Tanzanie continue d'utiliser des systèmes de l'organisation régionale. Par ailleurs, elle est toujours partie prenante des projets du Comesa (comme par exemple la Chambre de compensation du Comesa, le schéma régional de garantie douanière...), mais en perd au fur et à mesure, les bénéfices.
La Tanzanie s'était retirée du Comesa en invoquant entre autres, les difficultés rencontrées par son industrie à demeurer compétitive dans la zone de libre-échange du Comesa et la complexité des dispositions commerciales résultant de son appartenance à la SADC.
Suite à ce retrait, les produits tanzaniens entrant sur le marché du Comesa ont été davantage taxés, comparés à ceux du Kenya et de l'Ouganda, membres de la Communauté d'Afrique de l'Est (dont fait également partie la Tanzanie), restés membres du Comesa.
La configuration des pays de la Communauté de l'Afrique de l'est
La Communauté de l'Afrique de l'est est composée de 3 pays : le Kenya, l'Ouganda et la Tanzanie, qui forment une union douanière depuis juillet 2005.
La question des APE met au jour la complexité de la configuration au regard des projets d'unions douanières du Comesa et de la SADC. A l'heure actuelle, le Kenya et l'Ouganda, toujours membres du Comesa, négocient les APE dans le cadre du groupe Afrique orientale et australe (AfOA) alors que la Tanzanie, membre de la SADC négocie avec le groupe Afrique du Sud. Il faut rappeler que les APE imposent le choix d'une seule union douanière.
La CAE comptera à partir du mois de juillet 2007, deux nouveaux membres : le Burundi et le Rwanda.
Les conclusions de l'étude sur les impacts d'un retour au sein du Comesa montrent qu'un nombre réduit de produits bénéficieraient de réduction de droits de douane en entrant dans la SADC, alors que les exportations au sein du Comesa bénéficient d'exonération complète de droits de douane selon le statut des règles d'origine.

The Nation Media - Kenya, 25 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité

jeudi 22 mars 2007

Le schéma régional sur le commerce des services en passe d'être finalisé

Les travaux sur le schéma régional sur le commerce des services ont bien progressé selon un haut fonctionnaire du Comesa.
L'élaboration de ce cadre devrait rendre la vie plus facile à tous les acteurs impliqués dans le commerce de l'immatériel, tant les particuliers que les entreprises.
Le schéma régional devrait être finalisé lors du prochain sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement, prévu à Nairobi au mois de mai.

Xinhua, 19 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité

e-Comesa #91 - L'Egypte soutient le programme régional d'infrastrutures du Comesa

Les autres sujets abordés dans ce numéro :
- Le Comesa et la Jordanie signent un protocole d'accord
- L'Egypte continuera à travailler en faveur de la paix pour un développement durable de la région
- L'Egypte soutient une union douanière à géométrie variable
...

Télécharger la "e-Comesa newsletter #91"

mercredi 21 mars 2007

Les pays membres invités à essayer l'énergie nucléaire

Le secrétaire général du Comesa a invité les Etats membres à considérer la solution de l'énergie nucléaire pour mettre fin aux problèmes d'énergie dans la région.

La plupart des régions d'Afrique connaissent des difficultés en matière d'électricité, d'autant que les capacités de production n'ont pas bougé depuis 3 ans alors que la demande, elle, a augmenté sous l'effet de la croissance des activités économiques.
"Le Comesa, et l'Afrique plus généralement, devraient pouvoir utiliser le nucléaire, non pas pour faire la guerre, mais pour comme une alternative aux problèmes d'énergie que connaît le continent".
Erastus Mwencha
Certains pays disposent de ressources en uranium, ce qui rend envisageable l'utilisation d'une telle énergie. Par ailleurs, l'instabilité des conditions climatiques (sécheresses, innondations) rendent instable l'alimentation en hydro-électricité.

Xinhua, 16 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité

L'Afrique australe, un marché à prendre pour les entreprises mauriciennes

Un horizon à explorer pour les opportunités d'affaires. C'est ainsi qu'Amédée Darga, président d'Enterprise Mauritius, qualifie l'Afrique australe et orientale. Il intervenait lors d'un forum organisé par la Jeune chambre internationale de Port-Louis sur le thème des perspectives d'affaires dans cette région du monde.
Les pays de cette zone sont regroupés au sein de la Southern African Development Community (SADC) ou du Common Market for Eastern and Southern Africa (Comesa). Et Maurice fait partie des deux regroupements.
Les exportations mauriciennes se portent mieux au sein du Comesa (5,3 milliards de roupies d'exportations), qu'au sein de la SADC (10 milliards d'importations de roupies).
Or les opportunités d'affaire existent sur ce marché qui importe massivement du reste du monde.
Pour pouvoir prendre une plus grande part de ce marché, le président d'Enterprise Mauritius plaide pour un changement de mentalité, mentalité qu'il qualifie à l'heure actuelle "d'euro-centriste".
Enterprise Mauritius apporte déjà un soutien aux entreprises en fournissant des informations sur les marchés africains.

L'Express - Maurice, 19 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité

EN SAVOIR PLUS
Le guide des exporteurs vers les pays de la SADC et du Comesa

vendredi 16 mars 2007

Hausse de 37,8% du déficit commercial de Maurice en 2006

Selon le Bureau central des statistiques, le déficit commercial de Maurice a augmenté de 37,8% en 2006 par rapport à 2005, avec des importations s'élevant à 3,73 milliards USD en 2006 pour 2,38 milliards USD d'exportations.

Les exportations mauriciennes vers les pays du Comesa ont atteint 137,6 millions USD et les importations ont été de l'ordre de 112,7 millions USD.
Le principal client est Madagascar qui a acheté 77% des produits mauriciens exportés vers les pays du Comesa, tandis que les Seychelles (29,3%), l'Egypte (25%) et Madagascar (13,5%) ont été les principaux fournisseurs de l'île.
Pour ce qui est du commerce avec les pays de la Communauté de développement des pays de l'Afrique australe (SADC), l'île a importé des produits d'une valeur de 322 millions USD et en a importé pour 161 millions USD.

Angola Press - Angola, 15 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité

EN SAVOIR PLUS
Les chiffres du commerce extérieur mauricien en 2006

jeudi 15 mars 2007

Le Comesa optimiste à propos du projet du mont Karisimbi

Le Comesa se montre optimiste quant à la réalisation du projet de construction d'une antenne sur le Mont Karisimbi, projet d'une valeur de plusieurs millions de dollars et qui devrait permettre d'améliorer la gestion du trafic aérien régional.
Au cours du dernier sommet des chefs d'Etat du Comesa (Djibouti, novembre 2006), le Rwanda a été chargé de développer un système de gestion navigation de communication d'altitude élevée et une surveillance, système du management de trafic aérien (CNS/ATM) pour la région.
En 2005, le Rwanda s'était engagé à améliorer la construction d'une antenne ultra-moderne sur le millitorr Karisimbi avec un objectif plus large d'augmenter les capacités de télécommunications .

The New Times - Rwanda, 13 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité

EN SAVOIR PLUS
Le projet du mont Karisimbi

Hausse remarquable des échanges commerciaux avec le Comesa

Les échanges commerciaux entre l'Egypte et d'autres Etats membres du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (Comesa) ont connu une augmentation spectaculaire au cours de ces dernières années, notamment grâce à l'intégration de l'Egypte à la zone de libre échange du Comesa. Les exportations égyptiennes vers les Etats membres du Comesa ont atteint un montant de 532 millions de dollars en 2005 contre 45 millions de dollars en 1999.

Xinhua, 12 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité

mercredi 14 mars 2007

e-Comesa #90 - La Zambie et le Comesa se consultent sur l'agenda de l'intégration régionale

Les autres sujets abordés dans ce numéro :
- Le Comesa et les Etats du Golfe sont d'accord pour renforcer la coopération
- Le Comesa prend part à la conférence des ministres africains en charge des Transports maritimes
- Calendrier des événements du Comesa en 2007
- 12e sommet des chefs d'Etat : les sujets à l'ordre du jour
...

Télécharger la "e-Comesa newsletter #90"

lundi 12 mars 2007

Un projet d'université ouverte pour le Comesa

Le Comesa se lance dans un projet d'université ouverte à travers les possibilités qu'offre le satellite, selon Erastus Mwencha, son secrétaire général lors du 9e Nairobi International Education Exhibition and Symposium.

L'université ouverte est une université, comme son nom l'indique, ouverte à tous et fonctionnant sur le principe du télé-enseignement : cours par correspondance et émissions de radio et de télévision. Ces enseignements sont complétés par un suivi pédagogique et par des stages, qui se tiennent généralement en été.
Les experts travaillent actuellement sur les besoins logistiques nécessaires à la mise en place de cet enseignement supérieur : reconnaissance des diplômes, programmes d'études, mécanismes de recrutement, parrainage des étudiants...
Erastus Mwencha, présent à Nairobi pour préparer le prochain sommet des chefs d'Etat, a affirmé l'importance de l'éducation, souvent intégrée aux indicateurs de croissance (économique, politique et sociale) d'un pays. Il a également ajouté que l'enseignement était une vaste entreprise et que l'Afrique serait toujours à la traine tant que sa population ne croirait pas en ses capacités.

The Nation - Kenya, 11 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité

jeudi 8 mars 2007

Le commerce régional des céréales en discussion

Les experts africains de l'industrie des céréales ont prévu de se réunir à Nairobi les 18 et 19 avril prochains, lors du 2e Sommet africain pour le commerce des céréales.
Industriels et fonctionaires se réuniront notamment pour discuter sur les moyens d'améliorer l'échange d'informations sur le commerce des céréales. Le sommet rassemblera également des membres du Conseil de l'Afrique de l'est pour les céréales (East African Grain Council), incluant le Comesa et la Communauté d'Afrique de l'est. Ils travailleront entre autres sur l'harmonisation des normes autour du maïs.
Par ailleurs, l'enjeu consiste à réguler les flux pour permettre de nourrir les populations avec les surplus de production dans certains pays, sachant que le transport des céréales est très nettement entravé par l'état du réseau routier.
Devraient également participer à ce sommet 300 délégués des Etats-unis, d'Inde, du Moyen-orient et d'autres pays africains pour discuter des challenges de l'industrie.

Xinhua, 7 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité

EN SAVOIR PLUS
Le 2e sommet africain pour le commerce des céréales

Les bases d'une coopération économique avec les pays du Golfe

Le ministre du Commerce djiboutien, Rifki Abdoulkader Bamakhrama, président en exercice du conseil des Ministres du Comesa a longuement expliqué, dans un entretien avec la presse, les objectifs de son déplacement dans les pays du Golfe, en compagnie d'une délégation du secrétariat exécutif du Comesa.
Il a été convenu, au cours de cette visite, de créer des relations étroites entre les institutions financières de développement des pays du Golfe et les pays membres du Comesa. Selon Rikfi Abdoulkader Bamakhrama, les deux parties se sont accordées sur la mise en place d'un partenariat touchant au financement des projets d'étude et d'assistance technique qui bénéficieront à plusieurs pays. Les institutions financières des pays du Golfe ont convenu de la nécessité de coopérer dans les domaines des investissements et de l'assurance contre les gros risques.
Par ailleurs, en qui concerne l'intégration de Djibouti à l'union douanière en 2008, le ministre a rappelé que son pays avait ratifié un accord de libre échange au mois de février et qu'il œuvrait à faire participer les pays membres du Comesa qui ne l'ont pas fait jusqu'à présent.

La Nation - Djibouti, 7 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité

SUR LE MEME SUJET
Sur les pas du président du Conseil des ministres du Comesa

mercredi 7 mars 2007

e-Comesa #89 - APE : les négociations avec l'UE s'accélèrent

Les autres sujets abordés dans ce numéro :
- Le Comesa signe un accord d'hébergement avec la Belgique
- Le ministre Bamakrama appelle l'Erythrée et la RD Congo à rejoindre la zone de libre-échange
- Le Comesa a besoin d'investissements en provenance de la régon du Golfe
...

Télécharger la "e-Comesa newsletter #89"

mardi 6 mars 2007

Un site web pour l'agriculture

Le Comesa a développé un site web destiné à améliorer le marketing agricole dans les pays membres.

Le site, intitulé Food and Agricultural Marketing Information System (FAMIS) a été financé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 8 millions USD. Il proposera des informations sur le bétail, les récoltes et les prix de matières premières agricoles, les statistiques de production, les chiffres de l'offre et la demande, les directives, les règlements et les procédures qui régissent les échanges entre les Etats Membres.

New Vision - Ouganda, 27 février 2007

Lire l'article dans son intégralité

La Tanzanie pourrait rejoindre le Comesa

La Tanzanie réfléchit actuellement à son appartenance à la SADC. Déjà membre de l'East African Community (EAC) et de la SADC, la Tanzanie pourrait se prononcer dès le mois prochain. Ce mouvement permettrait de détendre les relations entre la Tanzanie et certains pays du Comesa, conséquence de cette double appartenance.

La Tanzanie s'était retirée du Comesa en 2000, en raison des coûts engendrés par la multi-appartenance. La question du retour de la Tanzanie au sein du Comesa résulte de la pression de l'EAC poussant le Kenya, l'Ouganda et la Tanzanie à clarifier leur positionnement régional en matière d'intégration, en vue de l'établissement d'une politique fédérale en 2010.
Une étude remise l'année dernière au gouvernement met en évidence le manque à gagner de divers secteurs d'activités en étant hors de zone de libre échange du Comesa. Par ailleurs, le pays a beaucoup plus échangé avec les pays membres du Comesa. En 2003 et 2004, la Tanzanie a exporté pour 144 millions et 148 millions USD au sein du Comesa alors que les montants des exportations vers la SADC s'élèvent pour les mêmes périodes respectivement à 39 millions et 118 millions USD.

Capital FM - Kenya, 2 mars 2007

Lire l'article dans son intégralité